Les supers propos de Mathieu Acebes sur le maintien de l’USAP en Top 14

Les supers propos de Mathieu Acebes sur le maintien de l’USAP en Top 14

14 juin 2022 - 22:51

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Le trois-quarts polyvalent et capitaine de l’USAP, Mathieu Acebes s’est longuement confié via France Bleu pour évoquer le maintien de Perpignan en Top 14 grâce à sa victoire remportée contre Mont-de-Marsan, dimanche dernier lors de l’access match.

Dans un premier temps, il rappelle que Perpignan est le premier club de Top 14 à gagner ce match de barrage chez une équipe de Pro D2. Extrait:

« Avec Perpignan, on avait appuyé sur ce fait peut-être historique avant le match, parce que c’est toujours sympa d’être les premiers à avoir fait quelque chose. D’autres le feront sans doute dans le futur si la formule reste comme ça. On était préparé et on a répondu présent sur ce match. On a simplement été réaliste depuis plusieurs semaines, alors qu’on était 13°. On voyait Brive à 7 points devant nous. Il y avait de faibles chances de se maintenir directement et ce match d’accession nous tendait les bras. Ça aurait pu nous sourire, la semaine dernière, lors de la réception de Bordeaux-Bègles, mais Paris a perdu contre Brive. On a ce qu’on mérite, on aurait probablement dû avoir plus de points dans la saison pour garder les cartes en main sur cette dernière journée de championnat. Ce n’était pas le cas, c’était notre faute et il fallait assumer ce match de barrage et les ambitions que le club avait, de rester en Top 14. »

Il est ensuite revenu sur les émotions ressenties au coup de sifflet final. Extrait:

« Après le match à Mont-de-Marsan, on avait l’impression de célébrer un titre, avec cet envahissement de terrain alors que ce n’était seulement qu’un maintien. C’est dire la passion, le soutien populaire qu’il y a autour de ce club. On est tous conscients de la ferveur très forte, de ce que représente l’Usap dans le département, pour tous les gens qui y vivent. C’est un endroit particulier pour jouer au rugby, et ces supporters nous donnent réellement de la force. C’était un réel bonheur que de voir ce bonheur dans les yeux de tous ces gens, c’est quand même quelque chose de fort. On a mérité de pouvoir célébrer ce maintien. Maintenant, la pause est nécessaire, pour ne penser à rien d’autre, relâcher la pression. On va pouvoir aller faire un voyage touristique à Barcelone et Ibiza (rires). »

Souvent, on pense que Mathieu Acebes est le joueur d’un seul club : l’USAP. Reste qu’avant d’arriver à Perpignan, le trois-quarts avait déjà évolué dans plusieurs clubs. Extrait:

« C’est marrant. Ça me fait bizarre parce que j’ai eu une carrière arrière avant Perpignan. J’ai fait quelques clubs et c’est vrai que tout le monde occulte un peu le fait que j’ai été joueur de Bayonne, de Biarritz, d’Auch, dans le Gers pendant trois saisons et de Pau, durant quatre saisons. J’étais super bien, à chaque fois, dans tous ces clubs. Mais c’est vrai qu’aujourd’hui j’ai l’impression d’avoir fait la majeure partie de ma carrière à Perpignan, alors que c’est surtout sur la fin de ma carrière. Je m’y régale, c’est un club unique et un ancien club, un club unique et un club qui aura marqué ma carrière, ma vie. Aujourd’hui, je suis le premier surpris de ces retours toujours sympathiques des supporters catalans, à mon égard. Des fois, je ne me sens pas légitime parce que j’ai l’impression de ne pas avoir changé. Quand j’étais au Boucau-Tarnos Stade, à Bayonne, Biarritz, à Pau, à Auch je suis toujours resté le même et je n’ai rien changé. Mais j’ai l’impression que le regard des gens a changé à mon égard. C’est quelque chose qui est sympa, mais qui des fois aussi me met un peu mal à l’aise parce que je ne suis qu’un simple joueur de rugby. »

Pour conclure, Mathieu Acebes se dit très heureux de voir Bayonne monter en Top 14. Extrait:

« Bayonne est un club aussi important à mes yeux. Je suis né à Bayonne, ma famille a grandi à Bayonne. Du côté de mon papa, on habitait la rue Maubec, mes oncles étaient des pêcheurs de l’Adour et toute ma famille est à Bayonne. C’est un lieu important pour moi, j’y ai grandi, jusqu’à l’âge de 12 ans à la rue Bourgneuf. C’est ma ville. Je suis né là-bas donc je suis content d’y revenir. »

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1 Commentaire

  1. Moana pacific 15 juin 2022 at 06h- Répondre

    Faut qu’il en profite pour demander a Arletaz de baisser son salaire pour refaire le placo du centre de formation