Les vérités de Rémi Bourdeau sur son départ soudain du Stade Rochelais pour Bayonne !
Les vérités de Rémi Bourdeau sur son départ soudain du Stade Rochelais pour Bayonne !
Le jeudi 9 novembre 2023 à 10:44 par David Demri
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Le troisième ligne Rémy Bourdeau a quitté prématurément le Stade Rochelais l’été dernier afin de rejoindre l’Aviron Bayonnais.
En effet, alors qu’il était sous contrat avec le Stade Rochelais jusqu’en juin 2024, le joueur de 31 ans a pris la décision de quitter le club Maritime afin de relever un nouveau challenge du côté de Bayonne.
Lors d’un entretien accordé à Midi Olympique, ce-dernier a expliqué les raisons de cette décision.
Il précise que l’envie de découvrir un nouveau club était très forte. Extrait:
Lorsque j’ai suivi les rencontres de l’Aviron, la saison dernière, je me suis dit qu’il y avait quand même un sacré potentiel. De mon côté, je voulais découvrir un nouveau club. À La Rochelle, je jouais beaucoup, mais dès qu’arrivaient les grosses échéances, c’était un peu moins le cas. J’avais envie d’essayer de me prouver que j’étais mieux que ce rôle que j’avais à La Rochelle.
Il n’a pas eu de contact avec d’autres clubs du Top 14 que Bayonne. Extrait:
Pas vraiment, vu que j’étais sous contrat et que Bayonne est arrivé très tôt dans la saison. À l’heure où on se parle, je devrais encore être rochelais, mais comme les présidents se connaissent et que plusieurs conditions étaient réunies, on l’a fait.
Il revient dans la foulée sur son parcours : Béziers, La Rochelle et Bayonne donc. Extrait:
Quand j’ai commencé à Béziers (2014, N.D.L.R.), c’était une opportunité de jouer en Pro D2, mais surtout, la seule que j’avais. Je sortais alors des espoirs du Racing, sans n’avoir jamais évolué avec les professionnels. À Béziers, j’ai découvert un public tout feu tout flamme. Quand tu gagnais deux matchs, tu étais champion du monde, et quand tu en perdais deux, tu étais le plus nul du monde. Eux avaient ce côté un peu sanguin. À La Rochelle, c’était plus dans la bienveillance qu’à Béziers, mais il y avait aussi beaucoup d’attentes. Le club était vraiment en train de progresser. En 2019, nous faisons deux finales d’affilée et derrière, ça a déclenché beaucoup plus d’attentes. Là-bas, c’est tout le temps à guichets fermés. C’est très similaire à Bayonne. Après, ici, j’ai l’impression que le public est un peu plus fougueux, sudiste. Ça me va très bien et ça va nous pousser dans nos retranchements pour être plus forts.
Il ne le cache pas : c’est Grégory Patat qui est à l’origine de sa venue à Bayonne. Extrait:
C’est lui qui m’a appelé la première fois pour savoir si j’étais intéressé par le projet bayonnais et qui m’a fait venir. Ce que j’aime, dans le management de Greg, c’est le côté plus humain, plus dans le relationnel. Avec Greg, il y a plus de partage et de discussions. J’aime, dans le rugby, pouvoir échanger sur des phases de jeu.
Il précise avoir eu de très bonnes relations avec Ronan O’Gara, à La Rochelle. Extrait:
Elles étaient très bonnes. Ronan a amené beaucoup de rigueur et d’exigence à La Rochelle, c’est ce qui manquait un peu. Il a beau être, parfois, un peu rigide, tu peux ne pas lui enlever ce qu’il a apporté et c’est quand même énorme. Répéter des choses simples, à la perfection, c’est son dada et c’est ce qui fait la réussite de ce club.
Il concède s’être posé de nombreuses questions avant de prendre la décision de quitter prématurément La Rochelle étant donné les belles années vécues avec ce club. Extrait:
Évidemment ! Cette question, je me la suis beaucoup posée. J’avais cette envie de bouger, mais l’élément déclencheur, ce qui a fait que c’est arrivé si vite, c’est le côté familial. Ma compagne est de Bayonne. Elle commençait vraiment à avoir le mal du pays, elle voulait rentrer, se rapprocher de sa famille et de ses amis. Après, j’ai toujours rêvé de jouer à Bayonne, j’ai donc été très heureux de signer ici.
D’ailleurs, il se sait très attendu à Bayonne. Extrait:
Je pense qu’il y a beaucoup d’attentes, mais au même titre qu’Arthur Iturria, Aurélien Callandret, Federico Mori, Reece Hodge, je suis un nouveau joueur. Je ne peux pas arriver, bomber le torse et dire “écoutez-moi”. Au contraire ! Ça implique d’intégrer le plan de jeu le plus rapidement possible, d’essayer d’être au maximum irréprochable sur tout le côté rugby. Une fois qu’on sera vraiment intégrés dans le plan de jeu et que la saison va avancer, on apportera des bouts d’expérience.
Je sens qu’ici, c’est très cadré. Il y a des plannings hyper carrés, à ce niveau-là, c’est tout à fait pareil. Dans un club comme La Rochelle, tu es entouré d’internationaux, peut-être que le niveau d’exigence est un peu plus élevé aux entraînements, mais ça ne tient qu’à nous. Sur certaines séances, quand on le décide vraiment, on peut faire des entraînements de superbe qualité et avec beaucoup d’exigence.
Il confirme avoir passé d’excellents moments à La Rochelle. Extrait:
Lorsque j’étais à Béziers, mon objectif était de jouer en Top 14. Cependant, je n’aurais jamais cru, en signant à La Rochelle, jouer autant et devenir deux fois champion d’Europe, en étant à chaque fois sur la feuille. Ce n’était pas des finales pliées au bout de cinq minutes. Je suis rentré, à chaque fois, à un moment où on était derrière au score. Avoir pu prendre part à ces deux aventures, c’était extraordinaire. C’est une chose à laquelle je n’avais même pas rêvé avant d’arriver à La Rochelle.
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