Les vérités du président Clermontois sur le licenciement de Jono Gibbes et sur son successeur !
Les vérités du président Clermontois sur le licenciement de Jono Gibbes et sur son successeur !
Le lundi 16 janvier 2023 à 14:38 par David Demri
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C’est officiel depuis ce lundi : Jono Gibbes a été licencié de son poste de manager de l’ASM en raison des mauvaises prestations de l’équipe première depuis le début de la saison, autant en Top 14 qu’en Coupe d’Europe.
Pour le remplacer, l’ASM songe à recruter Christophe Urios. Des négociations seraient en cours entre les deux parties.
Ce lundi, le président Clermontois Jean-Michel Guillon s’est confié via La Montagne pour expliquer sa décision de se séparer de Jono Gibbes.
Il avoue que cette décision a été très difficile à prendre. Extrait:
« Jono était un entraîneur particulier pour moi. C’est la première personne que je suis allé chercher directement à La Rochelle. Au-delà de la liaison qu’on peut avoir entre un entraîneur et un président, il y avait entre nous une relation d’hommes. J’ai eu une carrière professionnelle assez fournie. C’est surement la décision la plus difficile que j’ai eu à prendre dans ma carrière. »
Il explique pourquoi il a été contraint de prendre une telle décision. Extrait:
« Nous avions été assez clairs avec Jono lorsque nous avions établi ensemble les ambitions du club pour cette année et les suivantes. On a été amenés à dire qu’un club comme l’ASM ne pouvait pas se contenter d’être dans le milieu de tableau. Cela impose un certain nombre d’exigences pour tout le monde : pour l’entraîneur, pour les joueurs, mais aussi pour le président. Début décembre, on s’est retrouvé avec Jono. On s’est dit : « Le mois de décembre sera clé ». On a ciblé un certain nombre de matchs. On a eu les matchs de Brive et de Toulouse qui n’ont pas été à notre avantage. À partir de là, dans la conversation qu’on a eue avec Jono, on s’est dit qu’il fallait qu’il y ait un avant et un après Toulouse. Vu le standing de notre équipe, notre prestation n’est pas au niveau de ce que nous sommes.
Derrière, on a vécu deux matchs. Le premier, on l’a gagné contre Perpignan ; on aurait pu le perdre. Le deuxième, on l’a perdu, en prenant plus de 40 points à la maison.
Si vous partez en Afrique du Sud, que vous perdez là-bas. Dans la foulée, vous avez le match de Lyon. Et si vous changez après le match des Stormers, vous vous mettez dans des conditions pas faciles pour préparer le match de Lyon. Il y a un moment où il faut agir vite.
Il n’y a pas une remise en cause de Jono lui-même. Il nous a apporté beaucoup au niveau de l’équipe, dans sa précision, dans sa technicité. Lors du dernier Brennus (en 2017), il a joué un rôle énorme sur le plan de l’équipe. C’est pour cela qu’on lui a proposé le poste d’entraîneur numéro 1. (…) Mais quand vous arrivez à la conclusion que le discours porte peut-être un peu moins, le départ de l’entraîneur est une éventualité. Et cette éventualité est ressortie à la suite du match contre Leicester. »
Jean-Michel Guillon attend désormais une réaction de la part des joueurs, sur le terrain. Extrait:
« J’ai vu les joueurs ce matin. Le message que j’ai passé est le suivant : il faut que tout le monde se remette en question. À commencer par le président. La remise en question, je la vis tous les jours et je suis prêt à l’assumer en fonction des ambitions que j’ai affichées en début de cette année. Il faut que ce soit l’entraîneur et là, l’entraineur était au centre de la décision et il faut que ce soit les joueurs. Ce que j’attends, c’est une remise en question de tous, pas plus tard que cette semaine avec le match au Cap. »
Dans la foulée, le président de l’ASM évoque ses contacts pour trouver un remplaçant à Jono Gibbes. Extrait:
« Nous voulons rapidement pouvoir présenter dans les jours qui viennent le nouvel entraîneur de l’ASM. Je ne suis pas devant vous aujourd’hui avec un nom. Je n’en ai pas. Nous sommes toujours en discussion. Je lis la presse. Beaucoup de noms circulent. Je ne parlerai pas de ces noms aujourd’hui. Jono mérite mieux que ça. Ce que je peux dire aussi, c’est que les discussions n’avaient pas commencé avant ce week-end. »
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