La femme du président du Rugby Club Toulonnais, Linda Boudjellal s’est longuement confiée lors d’un entretien accordé au Magazine du Midi Olympique. Lors de cette interview, la femme de Mourad Boudjellal a évoqué en quoi consiste son travail au sein du club Varois.

En arrivant au sein du RCT en 2006,  Linda a découvert un nouvel univers: celui des sports collectifs. Extrait:

« Je travaille au club, je suis administratrice de la SASP, donc investie dans le rugby mais cela reste quand même le monde de Mourad. J’ai découvert un autre univers, celui des sports collectifs. Les discours des entraîneurs, les avant-matchs, les émotions que procurent les rencontres, les victoires. Petit à petit, j’ai été conquise. »

Mais en quoi consiste réellement son travail au sein du Rugby Club Toulonnais ? Elle y répond. Extrait:

« Tout d’abord, je m’occupe au quotidien de tout le secteur du merchandising du RCT. Je prépare et je passe les commandes aux fournisseurs. Je fais une première sélection des produits ou licences commerciales que l’on me propose. Mourad et moi prenons ensemble toutes les grandes décisions. Même à propos du futur entraîneur de la saison prochaine, il me consulte. Et si je dis non, c’est non ! (rires) Je n’ai pas son talent de dirigeant, ni même ses connaissances rugbystiques, on a toujours fonctionné comme cela, que ce soit à « Soleil » ou, aujourd’hui, au RCT. »

C’est en 2010 que Linda s’est lancée dans le merchandising en créant notamment des t-shirts et divers produits à l’effigie d’un certain Jonny Wilkinson. Extrait:

« En 2010, je venais de vivre le décès de mon père. Dans le même temps, Mourad souhaitait accélérer les choses avec le RCT qui était remonté en Top 14 un an auparavant mais n’était pas encore en haut de l’affiche. Nous avons souhaité professionnaliser le club, le structurer notamment dans sa partie commerciale. Il n’y avait personne et je m’y suis collé. Au départ, mon idée était de créer une marque de ballons au nom de Jonny Wilkinson qui venait de rejoindre le club. Pour diverses raisons, cela ne s’est pas fait mais on a lancé des t-shirts et divers produits textiles à son effigie, on a développé la boutique et cela a bien marché. J’ai donc gagné ma crédibilité. »

Celle-ci ne manque pas de rappeler avoir pris ce métier sur le tas. Extrait:

« Au départ, je ne venais pas du tout de ce secteur. J’ai appris sur le tas. J’ai eu de la chance. Il est plus facile de vendre des maillots et des tee-shirts d’une équipe qui gagne. De bons résultats boostent le chiffre d’affaires. Aujourd’hui, je me rends compte que certains produits sortis à l’époque étaient affreux. Pourtant ils se sont vendus comme des petits pains (rires). Mon président regardait surtout le prix hors taxe et la marge, tant que j’étais dans les clous des objectifs fixés, j’étais tranquille à la maison. »