Titulaire à l’arrière cet après-midi, l’ex-Toulousain Lionel Beauxis s’attend à un match compliqué face à la grosse écurie du Top 14. Il compte amener son expérience.

« On va se battre avec nos armes »

S’il était déjà entré en jeu à trois reprises au poste d’arrière cette saison, Lionel Beauxis, demi d’ouverture de métier, débutera pour la première fois en 15 cet après-midi avec l’UBB, en raison des nombreuses absences sur les lignes arrières.

Après la défaite à Montpellier (34-24), la coupure a-t-elle fait du bien ?
Oui, mais derrière, on a pas mal de blessés. On s’attend à un match très compliqué.

En raison de ces absences, vous serez titularisé à l’arrière. Comment prenez-vous la chose ?
C’est un poste auquel j’ai déjà joué alors je ne me pose pas trop de question. Je prends la chose le plus simplement possible. On a bien répété tout au long de la semaine. Après, tout dépendra des conditions météo. Je m’adapterai au mieux pour essayer de faire avancer l’équipe.

Les lignes arrières se retrouvent chamboulées. Comment vous adaptez-vous ?
On travaille beaucoup plus à l’entraînement. Ce sont des joueurs importants qui sont blessés. Ceux qui se retrouvent sur le terrain vont essayer de faire du mieux possible et donner le maximum pour être prêt. Il n’y a pas de pression particulière par rapport à ça, vu qu’on a eu un week-end de repos, on a eu plus de temps pour tout mettre en place. Après, en face, ce sera Toulon avec sa grosse écurie donc la motivation, elle, elle vient toute seule.

Cette équipe du RCT vous impressionne-t-elle ?
Bien sûr, quand on voit les noms qui la composent et le nombre de sélections… Ça reste le poids lourd du championnat, champion d’Europe, champion de France. Tout est dit. Nous, on va se battre avec nos armes en donnant le maximum.

Le manque d’expérience de l’UBB a été souligné lors des matchs qu’elle semblait avoir en main et qu’elle a laissé filer. Personnellement, vu votre parcours, vous sentez-vous investi d’un rôle particulier ?
J’essaie d’apporter mon vécu, mon expérience. J’ai eu la chance de jouer dans des grands clubs, j’ai connu la H-Cup. Je me suis construit au fil des saisons. C’est vrai qu’on est ressorti frustré de ce match à Montpellier, comme à Bayonne et à Oyonnax… Peut-être que nous gagnerons ces matchs-là saison prochaine, ça voudra dire que l’UBB aura franchi un cap.

Le président Laurent Marti a dit que l’UBB s’était peut-être vue trop belle un peu trop vite. C’est votre ressenti ?
(Il réfléchit) Les conditions ont fait aussi que l’UBB a eu du mal à jouer son jeu avec des ballons glissants et des terrains parfois dégueulasses. C’est compliqué. On doit aussi s’adapter à tout ça et proposer un jeu plus fermé selon les circonstances.

On l’entend souvent. C’est dur à mettre en place à l’UBB qui a l’habitude de jouer ?
C’est vrai que c’est notre identité. Des fois ça marche, parfois non. Maintenant, il faut savoir alterner en fonction des circonstances de jeu. C’est une nouvelle étape à franchir.

Source: Sudouest.fr