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Ce pourrait être une superbe affiche de phases finales de championnat, ce sera un énorme affrontement de Coupe d’Europe. Enorme, forcément par le statut des deux formations et les stars constellant leurs rangs. Énorme par l’intensité du combat qui s’annonce. Enorme de par l’enjeu de cette finale, offrant un possible premier titre continental aux deux équipes, et plus grand encore pour Biarritz, car cela pourrait permettre aux Basques, en cas de succès, de se qualifier pour la prochaine HCup.
C’est en tout cas une rencontre qui s’annonce très indécise et très disputée entre deux équipes qui se ressemblent. Deux grosses défenses, deux beaux packs, deux équipes où les grands joueurs sont légion (Hayman, Tillous-Borde, Botha, Wilkinson, Armitage, Smith, Van Niekerk, Giteau… pour les Varois. Yachvili, Thion, Traille, Balshaw, Harinordoquy, Ngwenya, Haylett-Petty, Barcella… pour les Basques). Une pluie d’étoile va s’abattre sur le Twickenham Stoop.
Et dans cette partie d’échec, deux d’entre elles seront le centre de toutes les attentions. Les deux buteurs de l’équipe, Jonny Wilkinson et Dimitri Yachvili, auront bien évidemment un rôle prépondérant, tous les autres tentant d’être le plus discipliné possible pour ne pas offrir d’occasions de scorer à ces deux maîtres es coups de pied !
Wilko et le Yach, duel au sommet
Il ne faudra pas non plus mettre de côté la dynamique et la situation des deux formations, deux facteurs qui pourraient également peser dans la balance. Toulon a certes remporté ses trois derniers matches pour assurer sa troisième place au classement en championnat, mais il faut également rappeler qu’auparavant, le club Varois n’était pas parvenu à s’imposer entre les 22ème et 24ème journées, s’inclinant à Brive (9-14) puis Agen (13-22), avant de concéder le nul à Mayol face à Castres (25-25), après avoir mené 25-6 après seulement 30 minutes de jeu !
Quelques interrogations sont donc soulevées par ce parcours en dents de scie, et que dire de sa situation ! Troisième du TOP 14 Orange, le RCT s’est donc qualifié pour les matches de barrages, qui plus est à domicile. Un avantage indéniable, mais une pression encore plus soutenue également. Car quid de la capacité des Toulonnais à se livrer à 200% en finale contre Biarritz, une semaine avant de se lancer sur la dernière ligne droite du championnat, son objectif principal. Gestion ou pas ?
Une question qui ne sera même pas effleurée côté Biarrot, eux qui se sont sauvés dans l’élite avec six victoires en huit matches, dans une fin de parcours qui a été plus que maîtrisée… du coup, au sortir de cette saison plus que galère, l’assurance de rester au plus haut niveau national a sûrement crée un état d’esprit irréprochable et désormais totalement libéré les Rouge et Blanc.
Biarritz libéré ! Toulon partagé ?
Aussi, ils n’en seront que plus dangereux à l’abord de ce qui sera leur dernier match de l’année et avec l’envie de se livrer à 200% pour sauver leur saison et surtout se qualifier pour la prochaine édition de la HCup, un objectif encore inaccessible il y a quelques semaines. La solidité affichée en demi-finale contre Brive (victoire 19-0) et en quarts à Londres chez les Wasps (26-23 malgré une grosse frayeur sur la fin) sont autant de preuve que Biarritz a fait de cet Amlin Challenge Cup un objectif de taille.
Signe supplémentaire, avant leur succès sur le CAB, jamais les Biarrots n’étaient parvenus à s’imposer face à un club français en Coupe d’Europe en quatre rencontres… ce n’est pas pour s’incliner à nouveau contre une autre équipe de l’hexagone ! Les Toulonnais sont prévenus, et cela n’ajoutera que plus d’envie pour une équipe qui a à cœur d’effacer la triste défaite en finale de cette même compétition, contre Cardiff il y a près de quatre ans (21-28) au Vélodrome de Marseille.
Bien malin celui qui pourrait savoir à l’avance l’issue de cette rencontre au couteau. Une chose est sûre, le rugby français en sortira encore plus grandi, assuré d’ajouter un sixième trophée dans sa vitrine. Mais que l’ovalie hexagonale soit récompensée est une excellente chose, que l’on soit basque ou varois, on n’en a cure, c’est sa propre vitrine que l’on compte bien garnir. Rendez-vous donc vendredi soir pour savoir qui du BO ou du RCT aura su se hisser au sommet de l’Europe.
LNR
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😀 😀 ….Hello..London…the call of the heart should be ERCETE !!!…ALLLLLLEZ TOULON 😀