Louis Carbonel : « Les choses ne se passaient pas comme je l’espérais… »

Louis Carbonel : « Les choses ne se passaient pas comme je l’espérais… »

Le lundi 21 décembre 2020 à 0:01 par David Demri

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Lors d’un long entretien accordé au Midi Olympique, le jeune ouvreur du Rugby Club Toulonnais, Louis Carbonel s’est confié au sujet de sa jeune carrière.

Ce-dernier avoue le sentiment d’avoir dû se battre un peu plus que les autres pour percer et obtenir la confiance de ses entraîneurs.

Il précise que personne ne lui a jamais fait aucun cadeau. Extrait:

« Je reconnais avoir souvent eu le sentiment de devoir me battre un peu plus que les autres. Je me suis beaucoup remis en question, car les choses ne se passaient pas comme je l’espérais… J’ai dû m’accrocher, on ne m’a jamais fait de cadeau. On ne m’a rien donné alors je me suis battu, mais quand tu as l’impression de bien faire, d’être décisif et qu’on te dit « tu dois faire plus », ça fait grincer des dents. Rien n’est jamais acquis, qu’importent tes performances passées. »

S’il est conscient que ses entraîneurs attendent toujours plus de lui, il concède s’être agacé à certains moments. Extrait:

« Peut-être, mais au moment où tu sors du groupe alors que tu as l’impression de répondre aux attentes, ça peut faire mal. Ça m’a agacé autant que ça m’a fait progresser, j’en ai parfois voulu au monde entier. Je ne sais pas si c’est lié à un quelconque potentiel, mais on m’a souvent mis dos au mur, pour voir ce que j’avais dans le ventre. Alors, je me surpassais pour prouver qu’on s’était trompé sur mon compte… »

Il y a quelque années, Louis Carbonel rêvait d’enchaîner avec le Rugby Club Toulonnais avec les Nonu, Radradra, Ashton et Fernandez-Lobbe.

Il a fallu qu’il se montre patient pour gagner sa place. Extrait:

« Le problème c’est que, le jour où tu touches du doigt un niveau dont tu as toujours rêvé, ça ne te rassasie pas… Tu pourrais te dire : « O.-K. on m’a fait une faveur, je continue de bosser en silence ». La réalité, c’est que ça décuple ton envie de jouer. D’autant qu’à cette époque il y avait des Nonu, Ashton, Radradra, Fernandez-Lobbe… Tu ne peux pas te contenter d’avoir mis un pied dans la porte : tu veux la franchir complètement, même si tu as 18 ans. »

Et pour ne jamais avoir lâché, Louis Carbonel a été récompensé. Extrait:

« Si tu ne crois pas en tes rêves, personne ne le fera pour toi… Je savais que ce serait dur, qu’il y avait énormément d’éléments que je ne maîtrisais pas, mais je ne voulais avoir aucun regret. Depuis mon plus jeune âge, je suis déterminé : vivre du rugby est la seule chose qui m’intéresse. Alors je me suis accroché à ce rêve. J’ai bossé, j’ai écouté les conseils et j’ai cru en moi. »

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1 Commentaire

  1. Olivier 21 décembre 2020 at 12h- Répondre

    Égoïste Monsieur Laporte
    Lorsqu’il entraînait Toulon il râlait, idem galthier lorsque les internationaux devaient jouer en équipe de France