Marti règle ses comptes avec Urios : « Vouloir faire croire que c’est un homme qui change une équipe ou un club, c’est de la supercherie »

Marti règle ses comptes avec Urios : « Vouloir faire croire que c’est un homme qui change une équipe ou un club, c’est de la supercherie »

11 janvier 2023 - 15:59

14 Commentaires

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Le président de l’Union Bordeaux-Bègles, Laurent Marti s’est longuement confié via le journal L’équipe pour évoquer le départ prématuré de Christophe Urios avant même la fin de la saison.

Le technicien Bordelais avait prolongé avec l’UBB au mois de décembre 2021.

Quelques mois plus tard, ce-dernier s’est fait débarquer par son président Laurent Marti.

Interrogé via L’équipe, Laurent Marti avoue ne pas comprendre la situation.

Il se demande encore comment tout a pu chavirer de la sorte. Extrait:

« C’est ce que je ne m’explique pas. La détérioration intervient peu après sa prolongation. On s’est expliqué avec Christophe sur un tas de choses, mais malgré tout je m’interroge encore. Comment en est-on arrivé là ? Je n’aurai sans doute jamais la réponse. Il y aura une part de mystère. Je lui ai proposé de prolonger en septembre 2021. Il m’a donné sa réponse deux mois plus tard. Peut-être n’était-il finalement pas sûr du coup. Avec le recul, il aurait été préférable d’attendre pour prolonger et de finir le cycle de quatre ans. »

Certaines rumeurs affirment que certains joueurs auraient milité pour le licenciement de Christophe Urios. Laurent Marti se dit agacé par ces rumeurs. Extrait:

« (Il coupe) Ça m’agace. Ce sont des bêtises. Ça peut venir des joueurs, mais cette décision se prend en fonction d’une multitude d’éléments. Si les résultats sont là, que le président pense que son manager est l’homme de la situation, il le garde. Depuis 15 ans, je n’ai pas pris que des bonnes décisions. Mais si vous regardez la courbe des résultats de l’UBB, par cycle de deux, trois ou quatre ans, nous franchissons à chaque fois un palier. Mon rôle est que le club grandisse et progresse. »

Dans la foulée, Laurent Marti souhaite remettre les choses à leur place, quitte à égratigner Christophe Urios. Extrait:

« Je mets un bémol important. L’UBB a grandi année après année. Quand Christophe arrive en 2019, il a trouvé un club solide, mais surtout un effectif redoutable ! Christophe a été un des paramètres, mais pas le seul. On gagne ensemble, on perd ensemble. Vouloir faire croire que c’est un homme qui change une équipe ou un club, c’est de la supercherie. Christophe a fait du très bon travail, il a apporté un vrai plus. Mais dire qu’il est celui qui a qualifié l’UBB parce qu’on ne le faisait pas avant, c’est faux ! Nous avions travaillé avant pour arriver à maturité. La première qualité d’un manager est la qualité de son effectif. »

Pour conclure, Laurent Marti confirme que le départ de Christophe Urios a coûté cher au club. Extrait:

« Un million d’euros ? Je ne confirmerai aucun chiffre. La somme est conséquente, mais je suis là pour assurer la bonne santé financière du club. Ce sera toujours le cas. »

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14 Commentaires

  1. Trompette 11 janvier 2023 at 16h- Répondre

    Un seul homme peut changer un club. la preuve, Bernard Lemaître.

    • Alan 12 janvier 2023 at 09h- Répondre

      Et oui, avec son argent, un homme seul tient à bout de bras le RCT.
      Sans Bernard Lemaître et son argent, où en serait le RCT? En Pro D2, en Fédérale 1???? On ne sait pas. BL ne fait sans doute pas tout bien, mais il essaie. C’est trop facile de critiquer ceux qui essaient de construire en s’investissant à fond.
      Et vous les critiqueurs, qu’avez-vous fait pour le RCT?

      • Nanard2433 12 janvier 2023 at 16h- Répondre

        Urios est un malin qui a trouvé un investisseur pour le château Pepus

  2. Deli33 11 janvier 2023 at 16h- Répondre

    Il faut lire l’article entier de Marti, il ne charge pas du tout Urios et partage meme les torts

  3. il s avéré henri 11 janvier 2023 at 16h- Répondre

    Toujours aussi faux cul. Lui si tu rates il te met plus bas que terre c est une hyene un charognard

  4. cévenol 11 janvier 2023 at 17h- Répondre

    « La détérioration intervient peu après sa prolongation »
    bis repetita avec la mise à pied de galthié au MHR début 2014, la prolongation avait été signée en mai 2013 jusqu’en 2017.
    ces entraîneurs sont très malins, ils évitent soigneusement les détériorations avant la signature, et ensuite tout peut être prétexte pour que ce soit le jackpot

  5. Danslaverte 11 janvier 2023 at 17h- Répondre

    Non, mais un homme nouveau dans un collectif qui commence à prendre ses marques peut tout foutre en l’air…. Comprenne qui pourra..

  6. ia Rafale 11 janvier 2023 at 19h- Répondre

    Ce que l’on voit de l’extérieur c’est que l’UBB était l’un des clubs qui jouait le mieux. Il faut rajouter le nombre incroyable de joueurs inconnus qui ont été révélés sous Urios. Marti a peut être une petite part dans les qualifications en demi finale mais il n’a rien à voir dans la manière de jouer de l’UBB .

  7. en rouge et noir 11 janvier 2023 at 22h- Répondre

    il a raison a toulon ,on change les entraineurs et les resultats sont toujours aussi nuls , que les joueurs se regardent dans une glace !!

    • Danslaverte 12 janvier 2023 at 09h- Répondre

      @enrougeetnoir – Un seul capitaine par bateau ! Mola est seul, O’gara est seul. Ils ont des adjoints mais ils décident seuls. Chez nous on fait compliqué quand on pouvait faire très simple, on a ce qu’on mérite

  8. Name 12 janvier 2023 at 08h- Répondre

    Détruire est à la portée de tous.
    Construire est à la portée des courageux, dont peu réussissent.

  9. Noodles 13 janvier 2023 at 06h- Répondre

    C’est curieux ce besoin chez les enfants de la rade de parler tout le temps de l’Ubb…
    Un mimétisme sans doute ?
    Avec en fond l’ombre de l’ ancien président…

  10. Jc 13 janvier 2023 at 11h- Répondre

    Il a certainement raison sur certains points, mais il a tord de laver le linge en public..Urios , droit de réponse ?

    • Ovy 14 janvier 2023 at 12h- Répondre

      Urios ne s’est pas privé de laver le linge sale en public, chacun son tour.