Deux clubs franciliens de Nationale songeraient à regrouper leurs équipes premières. Mais le projet reste flou et suscite beaucoup de questions.

Selon les informations du Midol, les deux formations de Nationale auraient entamé des échanges en vue d’une possible fusion… mais uniquement pour leurs équipes fanions.

Les discussions, encore très embryonnaires, seraient tenues confidentielles, alimentant autant les interrogations que les spéculations.

Dans les deux clubs, c’est l’attentisme qui domine. À Massy, plusieurs dirigeants préfèrent parler d’un projet propre au club, centré sur le territoire et la formation, plutôt que d’un rapprochement avec leur voisin.

Si les échanges entre présidents sont bien confirmés en coulisse, les acteurs locaux rappellent que rien n’est signé ni formalisé. Le stade de la simple réflexion semble encore loin de celui d’un accord concret.

Du côté des joueurs, la surprise est totale selon Le Parisien. En vacances à l’intersaison, ils affirment n’avoir eu aucune information à ce sujet. Le flou règne également sur les aspects pratiques : lieu des matchs, composition du staff, avenir des structures existantes ou implication des départements concernés.

Le timing pose aussi question : pour que la fusion soit actée dès la saison 2026-2027, un dossier devrait être déposé d’ici au 1er janvier 2026. Un calendrier jugé particulièrement serré.

Les performances sportives récentes pourraient expliquer l’émergence de cette idée. Massy, 7e cette saison, a échoué de peu aux portes des play-offs, tandis que Suresnes a évité la relégation de justesse. Les deux clubs, disposant chacun d’un budget de 4 millions d’euros, peinent à rivaliser dans l’ombre du Racing 92 et du Stade Français. Un contexte économique contraint qui pourrait inciter à unir les forces.

Mais pour l’heure, aucun projet structuré n’a émergé. Certains acteurs de Massy s’interrogent même publiquement sur l’intérêt et la faisabilité d’un tel mariage, évoquant les enjeux identitaires et institutionnels d’un club ancré dans l’Essonne.

Si l’idée n’est pas totalement écartée, elle apparaît, selon plusieurs voix internes, prématurée et encore trop floue pour être considérée comme un projet concret.