Mathieu Blin : « J’ose espérer qu’ils savaient que leur effectif serait juste »

Mathieu Blin : « J’ose espérer qu’ils savaient que leur effectif serait juste »

Le vendredi 15 octobre 2021 à 9:49 par David Demri

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L’actuel consultant de Canal + ancien manager du SU Agen, Mathieu Blin s’est confié dans les colonnes du journal L’équipe pour évoquer la claque reçue par le Biarritz Olympique contre le LOU Rugby, au Stade Aguiléra, le week-end dernier à l’occasion de la sixième journée du Top 14.

Ce-dernier évoque une équipe en développement et donc parfois en surrégime.

Selon lui, les Biarrots ne pourront pas tenir à un tel rythme pendant longtemps.

D’ailleurs, il ose espérer que le Biarritz Olympique savait que son effectif allait être limité pour le Top 14. Extrait:

« C’est une équipe en développement. Forcément en surrégime, un niveau que les mecs ne pourront tenir en permanence. Quand arrive un moment dur comme les 40 points qu’ils viennent de prendre, il ne faut pas utiliser « la boîte à Smarties », c’est-à-dire pas essayer de réinventer des milliards de trucs, de trouver des solutions qui vous font passer à côté de l’essentiel, à savoir renforcer les points forts qu’ils ont montrés contre Bordeaux, le Racing, voire Toulouse. Pour être en surrégime le jour du match, il faut être précis dans la préparation, ne pas s’éparpiller. J’ose espérer qu’ils savaient que leur effectif serait juste. Pour le bloc de dix matches, ils savaient aussi. Il ne faut pas se mentir au départ, ne pas se bercer d’illusions mais être extrêmement froid sur le plan de marche. »

Par ailleurs, Mathieu Blin l’affirme : si on est surpris d’être derniers après six journées, c’est qu’on s’est raconté des histoires. Extrait:

« Si on est surpris d’être derniers après six journées, c’est qu’on s’est raconté des histoires. On sait que le maintien va être un combat jusqu’à la dernière journée. Il ne faut avoir que ça en tête. J’ai connu ça à Agen lors de la remontée en Top 14. Pour le reste, il faut être heureux de recevoir ces grands clubs, d’être sous les projecteurs, de faire parler de la ville, du club, des anciens, des bénévoles, etc. C’est comme organiser une grande fête et prévoir des abris en cas de pluie. Soit on se dit « c’est de la merde parce qu’il pleut », soit on décide de faire une énorme fête et, parce que les conditions sont difficiles, elle sera peut-être encore plus belle. Le BO, c’est ça. »

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1 Commentaire

  1. AuSabordage 15 octobre 2021 at 10h- Répondre

    Comment a fini cette pétition au final ?

    Si elle a pas dépassé les 300 signatures, c’est la faute de Cordin.

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