Jules Danglot : « Forcément, quand tu te fais siffler à la fin d’un match, quand tu gagnes, ça touche »
Jules Danglot : « Forcément, quand tu te fais siffler à la fin d’un match, quand tu gagnes, ça touche »
Le vendredi 15 octobre 2021 à 10:09 par David Demri
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Le demi-de-mêlée du Rugby Club Toulonnais, Jules Danglot s’est confié en conférence de presse pour évoquer la réception du Racing 92, programmée ce samedi soir au Stade Mayol, à l’occasion de la septième journée du Top 14.
Tout d’abord, ce-dernier explique qu’il ne pensait pas jouer autant en ce début de saison. Extrait:
« Je ne pensais pas que ça allait m’arriver aussi vite. J’ai profité un peu de l’absence de Baptiste Serin. Tant mieux. Je profite à fond, je ne réfléchis pas et j’y vais. »
Il précise avoir été très bien intégré par ses coéquipiers lors de son arrivée à Toulon. Extrait:
« J’ai été très bien intégré par le groupe donc ça m’a mis en confiance, que ce soit aux entrainements ou lors des matches de préparation. C’est important. Quand tu joues avec des mecs qui t’ont vraiment aidé à t’intégrer, c’est plus facile. Je suis très content du début de saison. »
Il concède cependant avoir effectué quelques erreurs lors de ses premiers matches avec le RCT. Extrait:
« Après, il y a eu quelques erreurs de mon côté. Mais jouer en Top 14 à 20 ans c’est beau. Je prends tout ce que l’on me donne puis les choses arriveront et il se passera ce qu’il devra se passer. Pour l’instant je prends beaucoup de plaisir et je joue comme si chaque match était le dernier. Je prends beaucoup de plaisir et on verra. »
Il a d’ailleurs énormément appris de ses erreurs, notamment lors du match contre le Stade-Toulousain. Extrait:
« Ce que j’ai appris grâce à Toulouse notamment, c’est que chaque erreur coûte très cher à ce niveau-là. Grâce à ce match, j’ai su ce qu’il fallait que j’améliore. Je commence à progresser en prenant plus de recul. Quand tu commences en Top 14, tu as peur de faire des erreurs, tu veux bien faire et en essayant de faire un peu trop bien, tu lâches des ballons là où il ne faut pas et tu fais des erreurs. Mais ça m’a permis de prendre du recul et de me dire qu’au final, le match tu le joues comme il se passe et tu ne le joues pas pour faire plaisir à untel ou à untel. Tu joues pour toi, pour tes copains. J’ai vraiment pris conscience qu’il fallait jouer comme tu le sentais et comme tu le voyais et non pas comme tu veux montrer aux autres. »
Le joueur avec lequel il échange le plus ? Un certain Louis Carbonel. Extrait:
« Avec Louis Carbonel nous avons été amenés à jouer ensemble en début de saison donc on a beaucoup échangé. Sergio Parisse parle beaucoup dans le vestiaire aussi. Mais c’est surtout avec Louis Carbonel que j’ai discuté. Leone Nakarawa est arrivé il y a peu de temps mais il commence à échanger aussi. On échange tous entre nous pour avancer. »
Pour conclure, Jules Danglot a évoqué les sifflets entendus à Mayol après la courte victoire remportée contre Brive. Extrait:
« Je connaissais Toulon, on m’avait prévenu. Le public de Mayol est assez exigeant. Forcément, quand tu te fais siffler à la fin d’un match, quand tu gagnes, ça touche. Mais on s’est rendu compte aussi que le contenu que l’on a produit n’était pas forcément plaisant, autant pour nous que pour le public. D’un côté les sifflets sont justifiés. Il faut que l’on renverse la vapeur et se servir de ces sifflets pour relancer une bonne dynamique et remettre les supporters avec nous car c’est important que l’on soit tous unis, surtout dans ces moments-là. »
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oui les sifflets étaient justifiés,on aime,on pardonne mais on est juste!
Comme un papa une maman avec ses enfants !
Personnellement je ne sifflerai jamais, j’ai d’ailleurs applaudi les joueurs à la fin car je considère qu’ils sont plus victimes d’un cercle vicieux que responsables… Mais après 3 ans de délittement, je peux comprendre que certains manifeste de la sorte. A tout prendre, je préfère des sifflets après une victoire qu’après une défaite, ça prouve qu’il n’y a pas que le résultat qui compte…
D’ailleurs, les applaudissements quand ça gagne pas, comme contre Montpellier, c’est aussi ça mayol donc il faudrait arrêter de dresser une caricature des supporteurs et accepter des comportements différents sans traiter l’autre de faux supporteur.
eh bien je suis pas complètement d’accord avec toi.. c’est vrai quand tes gosses font des conneries de les engueuler, mais pas quand ils se donnent du mal et n’y arrivent pas par manque de confiance ou de capacités, il faut les encourager et non les siffler .
Je suis d’accord pour les joueurs. Mais les sifflet ne sont pas pour les joueurs. Collazo à fait de conneries mais qui n’en fait pas ? Le problème c’est pas les erreurs. L’ important est de les reconnaitre, ce qui permet d’apprendre et de progresser. Collazo ne donne pas l’impression de reconnaitre ses erreurs… On a plutôt l’impression qu’il a le syndrome Toulonnais : « le monde nous en veut »
Ce syndrome est parfait pour motiver les hommes mais il est néfaste pour favoriser la remise en question. Par contre je suis contre le Collazo Bashing. Je continue à penser qu’il est bon pour le pack mais pour les arrières, je n’en suis pas convaincu… Je me suis déjà exprimé concrétement sur le sujet…
Très bien dit Mar Vivo. ça fait plaisir d’entendre ce jour de discours réfléchi et lucide. Bien à toi.
Le principe de vivre une passion, (dixit Lapalisse),c’est d’être passionné et parfois d’avoir quelques excès ce qui ne fait pas de nous des décérébrés.
bons, mauvais supporters, le point communs c’est supporter ….
on est tous le con de quelqu’un….
commun..pardon
Manifestement ça n’a pas touché le principal visé !! Il faudra remettre ça!
« D’un côté les sifflets sont justifiés. » Voilà même lui qui est joueur le reconnait, fin de l’histoire on va pas y passer 10 ans là-dessus non plus !
On peut être passionné mais ajouter de la pression à une équipe dont le seul problème est justement de se libérer de celle-ci pour enfin jouer son Jb eu n’est sûrement pas la bonne methode