Lors d’un entretien accordé au Midi Olympique, le polyvalent trois-quarts Australien, Matt Giteau a évoqué combien il était compliqué de battre les Blacks, chose que les Wallabies ont réussi lors du dernier Four-Nations. Extrait:

« Pour battre la Nouvelle-Zélande, il faut faire le match de sa vie. Il n’y a pas vraiment de stratégie. »

Le joueur du Rugby Club Toulonnais explique se souvenir de sa première opposition face aux Néo-Zélandais et du premier Haka qu’il a vécu face aux Blacks. Extrait:

« Tana Umaga était en face de moi et ne me lâchait pas des yeux. C’était assez impressionnant. Mais je n’avais pas eu peur. Cela m’avait au contraire beaucoup motivé. Je voulais lui montrer que je n’étais pas qu’un enfant. »

Questionné au sujet du XV de France, Matt Giteau avoue ne pas avoir eu le temps de regarder les prestations des Bleus. Extrait:

« Non, je n’ai pas eu le temps. J’ai juste vu, au cours du résumé, que Picamoles avait fait voler mon ami « Castro ». Il a l’air en forme. »

En revanche, il a remarqué la belle allure de Mathieu Bastareaud. Extrait:

« Après trois mois de préparation physique, les Bleus sont transfigurés. Regardez Mathieu Bastareaud : il ressemble à un mannequin ! »

Matt Giteau explique ne pas avoir de secret pour stopper Mathieu Bastareaud. Extrait:

« Non. Et si j’en avais un, je ne le dirai pas à un journaliste. Mathieu a pris une nouvelle dimension en équipe nationale. Beaucoup de ballons passent par lui. Il distribue, joue en leurre… C’est un cadre du XV de France. »

Concernant le choc à venir entre la France et l’Irlande, Matt Giteau tient à rappeler aux Bleus que tout le jeu Irlandais passe par Jonathan Sexton. Extrait:

« Je n’ai de conseil à donner à personne. Mais la clé du jeu irlandais, c’est Jonny Sexton. Il contrôle le jeu, la distribution, les lancements, l’occupation. Tout passe par lui. Il faut le mettre sous pression. »

L’Australien espère retrouver la France en finale du Mondial. Extrait:

« Cela signifierait que nous nous sommes hissés en finale ! Tel qu’est fait le tableau, c’est en effet le seul moment où nous sommes susceptibles de jouer l’équipe de France. »

Questionné sur la puissance de certains joueurs, Matt Giteau avoue n’avoir jamais croisé un joueur aussi solide que l’ailier Fijdien Nadolo. Extrait:

« En Top 14, je suis tombé sur quelques trois-quarts centres particulièrement solides. Mais des mecs comme le Fidjien Nadolo (1,94 m et 125 kg), jamais… »

Pour conclure, Matt Giteau évoque son amitié avec Sébastien Tillous-Borde, le demi-de-mêlée Toulonnais. Extrait: 

« En salle de muscu, on se retrouve souvent tous les deux. « Titi » a été mon prof de français. J’ai été le sien, en anglais. Mais la comparaison s’arrête là : je suis bien plus intelligent que lui. »