Ce samedi après-midi, le jeune troisième ligne du Rugby Club Toulonnais, Mattéo Le Corvec sera titulaire contre l’USAP, à l’occasion de la 22ème journée du Top 14, au Stade Mayol.

Dans les colonnes du Midi Olympique, ce-dernier s’est remémoré le match aller avec une défaite sur la pelouse Catalane. Extrait:

« C’était beaucoup d’émotions de fouler la pelouse. Je ne sais pas si j’étais en mesure de gérer ça. Quand je suis sorti des vestiaires, avec la musique catalane et le « Els Hi Fotrem », j’étais très ému, des souvenirs me remontaient en tête. C’était émouvant. Ça m’a fait quelque chose. »

Ce samedi, il compte bien se donner à 200% au Stade Mayol. Il veut faire honneur à son père, ancien joueur de Toulon et de l’USAP. Extrait:

« Là, on est dans mon stade. C’est aussi un match qui me permet de me faire un prénom. Mais… j’ai quand même une pression en plus vis-à-vis de mon père. Je ne vous le cache pas, il faut que je lui fasse honneur sur les valeurs de don de soi et de combat.

En vérité, je ne voulais pas évoquer mon père, mais ça vient seul (sourire). À Perpi, j’ai senti un tel respect envers lui. On pense que nous sommes les mêmes… Ici, j’ai moins de pression. Les gens n’ont pas la même image même s’il est formé au RCT. »

Il se rappelle que lors de son premier entrainement avec Toulon, il portait un short de l’USAP. Extrait:

« Pour ma première à Berg, j’avais un short de l’Usap. Les mecs m’ont chambré. Directement, j’ai eu le droit à ses cours d’histoire, notamment sur Félix-Mayol, les grands anciens, pour basculer (rires). En vérité, les deux clubs se ressemblent : un énorme public qui aime les guerriers. »

Mattéo Le Corvec est certain que son père va venir voir le match au Stade Mayol. Extrait:

« Je pense qu’il va venir, il n’a pas trop envie de rater ça. Même s’il ne le montrera pas et ne le dira pas : ça va lui faire quelque chose de me voir jouer contre l’Usap. »

De son côté, Grégory Le Corvec laisse le mystère planer. Extrait:

« J’hésite encore (sourire). Ça sera un moment sympa à vivre pour nous. Ça a été une belle histoire, ce n’est pas celle de Mattéo. Je veux qu’il s’approprie la sienne. Il grandit, mûrit et progresse. Aujourd’hui, il se paye avec ce match qu’il lui tient, je le sais, à cœur. »