Matthieu Jalibert : « Quand je suis seul, avant de dormir… »

Matthieu Jalibert : « Quand je suis seul, avant de dormir… »

26 janvier 2024 - 16:42

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L’ouvreur de l’Union Bordeaux-Bègles, Matthieu Jalibert s’est confié via L’équipe.

Ce-dernier est revenu sur l’élimination des Bleus en quart de finale de la Coupe du monde contre l’Afrique du Sud.

Il indique y penser encore, parfois, avant de s’endormir. Extrait:

« De la frustration. Quand tu consacres ta vie à ça, avec cet objectif aussi fort et tout l’engouement, perdre comme ça c’est brutal (28-29). On pouvait aller plus loin, et le scénario fait qu’on a accumulé beaucoup de frustration. Le lendemain, les dix jours qui suivent, c’est dur à vivre. On broyait du noir. Même si ça ne reste que du rugby. Et qu’on finit par passer à autre chose.

Il m’arrive toujours d’y penser. Quand je suis seul, avant de dormir. « Tiens, là, on aurait pu faire tel ou tel choix. » Je me dis que, sur certaines situations, on est mal payés. C’est un crève-coeur. Même si j’ai fini par l’évacuer, la cicatrice prend du temps à se refermer. »

Il préfère retenir le positif de cette aventure. Extrait:

« On a d’abord vécu quelque chose de très fort. Beaucoup de choses se passent quand on reçoit la Coupe du monde à la maison et cela peut être néfaste. C’est fort, intense. Ça fait grandir et, même si le résultat n’est pas celui espéré, ce sont des matches qui comptent dans une carrière. Collectivement, on a répondu. Individuellement, je crois avoir été à la hauteur. J’ai montré que j’étais capable de gérer ces moments.

Face à la Nouvelle-Zélande, je n’avais jamais ressenti une telle tension. Quand j’étais petit, je rêvais d’être pro pour ce genre de match, et ça m’a prouvé à moi-même que j’étais capable d’accomplir de bonnes choses. C’est la satisfaction que je garde. Ça me donne beaucoup de confiance. »

Pour conclure, Matthieu Jalibert estime être différent depuis cette Coupe du monde. Il a pris en maturité. Extrait:

« Vraiment très différent, je ne sais pas. Mais je grandis et prends de la maturité. J’ai le sentiment que quelque chose est en train de progresser dans mon jeu et ma façon de voir les choses, que j’ai passé un cap depuis. Peut-être que l’on parle moins de moi, mais je fais mieux jouer. »

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1 Commentaire

  1. RAPIDO 26 janvier 2024 at 17h- Répondre

    au moment de la lecture du titre je me suis pris de pitié pour le jaja de bordeaux , pas pour la défaite ignoble de l’edf mais pour sa solitude nocturne les mains dessus en cherchant à transformer entre les barres …