Le président de Montpellier, Mohed Altrad ne s’était pas exprimé depuis la défaite de son équipe contre le Castres Olympique, samedi soir au Stade de France l’occasion de la finale du Top 14.

Lors d’un entretien accordé au Midi Olympique de ce jour, Mohed Altrad a avoué avoir vécu un moment très dur au Stade de France. Extrait:

« Samedi soir, au coup de sifflet final, c’était le plus dur. L’attente était démultipliée. On nous attendait avec ce Bouclier. Mais même dans le business, il y a des moments durs. Alors on persiste, on continue et en général, l’effort, le courage et la ténacité finissent pas payer… Mais quand on perd comme samedi soir, on prend un sacré coup. On est sonné. On n’a pas dormi de la nuit. On verra les joueurs ce lundi pour débriefer avec eux. Mais on ne fera pas de grosses analyses. Là, il s’agit juste de rassembler les morceaux et de tourner la page. L’analyse de ce qu’il s’est passé, on la fera vraiment à la rentrée. On n’est pas en finale de Top 14 tous les ans et les leaders n’ont pas fait le match qu’on attendait d’eux. Probablement qu’il y a eu un jour sans. Après, bravo à Castres ! Ils nous ont tendus des pièges et on est tombé dedans. Pourtant, ces pièges, on les avait étudiés. »

Mais Mohed Altrad ne compte pas abdiquer. Il va continuer à travailler et à investir pour faire gagner Montpellier. Extrait:

« Dans le monde de l’entreprise, on récolte ce qu’on investit. En sport, c’est plus difficile. Voir quelques milliers de supporters qui nous attendaient après le match, les voir nous applaudir et en même temps les sentir habités de tristesse, ça, c’est une note salée. L’aspect matériel ? Non, je ne regrette pas. Je ne regrette rien et ne laisse pas tomber. La défaite, même cinglante, fait partie de ce que nous sommes dans notre vie d’homme et il faut l’accepter. Ce n’est pas la première défaite de ma vie. Je suis même habitué. Et puis tout le monde veut que je continue. «