Dans les colonnes de La Provence, le président Toulonnais Mourad Boudjellal a dévoilé son programme de la soirée de dimanche après les festivités sur le port et sur la place de la Liberté. Extrait:

« Au Mourillon, il y a un petit bar à tapas  qu’on aime bien et on a tombé quelques très belles bouteilles. Ensuite on a un peu bougé. On est allés danser parce qu’on est jeunes nous ! On a également évoquer le plaisir que l’on a eu à se rencontrer, c’est important. »

Questionné sur la saison à venir, Mourad Boudjellal se pose trois questions principales. Extrait:

« Pour l’instant, je suis au stade des interrogations. Primo, quel est le niveau de la Wilko dépendance sportivement ? Secondo, est-ce que l’énorme engouement ne va pas retomber maintenant que les gens sont un peu rassasiés ou, au contraire, va-t-il augmenter ? Tertio, comment faire pour continuer d’être au sommet ? »

Par ailleurs, le président Varois dévoile les objectifs de la saison prochaine. Il souhaite réaliser un nouveau doublé, mais il sait que cela sera très très compliqué. Extrait:

« On restera fidèle à ce que l’on fait depuis le début, à savoir jouer les deux compétitions à fond. Dès lors, on va tout mettre en oeuvre pour réussir un nouveau doublé, ce serait déjà magnifique car on serait les premiers à tripler en Coupe d’Europe. Le club n’a jamais ramener le Bouclier deux années de suite non plus. Du coup, on pourrait commencer à parler des années RCT. Voilà, ça fait donc déjà de beaux challenges. »

Pour conclure, Mourad Boudjellal estime que le RCT connaîtra un début de saison difficile en août prochain. Selon lui, l’équipe devra redescendre sur terre rapidement. Extrait:

« A mon sens, on devrait connaître un début de saison difficile. L’an passé, après la première victoire en H-Cup, il avait fallu revenir sur terre. Ce sera pire la saison prochaine, car le RCT sera un phénomène de curiosité. Cette réussite s’est construite sur huit ans, on a eu le temps de s’y préparer. C’est sûr, j’aurais fait ça la première année, j’aurais pété un fusible ! Là, je vis le moment présent comme une espèce d’apaisement avec mes ambitions. Mais le plus important encore, c’est le regard des supporters. Moi, j’ai toujours été un vendeur de bonheur et de rêves, c’est mon métier. Quand j’ai emmené le Bouclier de Brennus auprès des fans du club, samedi, au Stade de France, il y avait des personnes âgées et dans leurs yeux, on pouvait lire: « Je l’ai touché avant de caner. C’était très émouvant. »