Jeudi, le quotidien Var-matin dévoilait en exclusivité que le Rugby Club Toulonnais avait été condamné à payer une somme mirobolante à l’URSSAF.

En 2013, l’URSSAF avait adressé un redressement au Rugby Club Toulonnais pour les années 2010, 2011 et 2012. Il est reproché au club Varois de ne pas avoir déclaré des droits à l’image de certains joueurs sur lesquels doivent être payées des cotisations sociales.

Après avoir été relaxé dans un premier temps, le RCT a de nouveau été condamné à payer par la cours d’appel d’Aix-en-Provence une somme à hauteur de 710 000 euros.

En conférence de presse jeudi après-midi, le président Toulonnais Mourad Boudjellal a souhaité rétablir la vérité par rapport à cet article paru dans Var-matin.

Ainsi, Mourad Boudjellal explique que cette affaire ne concerne pas le Rugby Club Toulonnais mais la société Rouge et Noir Image, l’une de ses sociétés annexes qui gère les droits d’image des joueurs. Extrait:

« Il est sorti une énorme connerie dans la presse jeudi. Le RCT n’a rien à voir avec l’URSSAF. Que les choses soient claires. Cela concerne l’une de mes sociétés annexes et on va aller en cassation. Mais le RCT n’est pas du tout concerné par cette procédure. La société Rouge et Noir Image n’a aucun lien juridique avec lui. On est dans l’ordre du fantasme. C’est comme la semaine dernière quand on a annoncé que Toulon avait dépassé le Salary Cap. Non, on n’a pas dépassé le Salary Cap. C’est différent. On n’est pas convoqué pour le Salary Cap mais parce qu’on ne garde pas des documents que la Ligue souhaite que l’on garde alors qu’ils ne servent plus à rien. L’année prochaine on les gardera. Ce sont des pré-contrats et quand vous signez un contrat, il annule et remplace le pré-contrat. Vu que ça annule et remplace le pré-contrat, on ne garde pas le pré-contrat et ça s’arrête à cela. Mais il n’y a pas de dépassement du Salary Cap. On est aussi clean que le Racing 92 là-dessus. »

Mourad Boudjellal annonce d’ailleurs qu’il ira en cassation pour contester cette décision. Extrait:

« Nous sommes dans la transparence totale. Nous avons déclaré toutes les sommes à l’administration fiscale et d’ailleurs, dans le jugement, ils nous ont réintégré les revenus à la source. Il y a une partie des contrats sur laquelle l’URSSAF a estimé que c’était du droit à l’image. Et une autre partie où elle a considéré que ce n’était pas le cas. Une partie qu’elle a validée, et l’autre non. C’est assez aberrant. Donc nous irons en cassation et on verra bien. »