Le président du Rugby Club Toulonnais, Mourad Boudjellal était l’invité de Direct Laporte sur RMC, ce lundi soir.

Le patron du RCT est revenu sur la victoire de ses joueurs contre Pau, samedi après-midi, à l’occasion de la deuxième journée du Top 14. Il est certain qu’avec de vrais ailiers, son équipe aurait moins tremblé. Il raconte le déroulement de la rencontre à Bernard Laporte. Extrait:

« Contre Pau, on a joué sans pilier droit. On a joué sans ailier et sans pilier droit. Sincèrement et sans manquer de respect à Pau, je pense que si on a deux ailiers et qu’on est moins diminués, je pense que l’on doit moins trembler. Pau s’est battu avec ses armes et sur la fin, c’est plus Pau qui l’a perdu que nous qui l’avons gagné car on prend un deuxième carton jaune, on est à 13 contre 15. Ils sont dans nos 5 mètres et ils ne prennent pas la mêlée alors que Ollivon et Gorgodze sont sortis et qu’on est à six en mêlée. Ils ont joué à la main et il y a les deux bras ventouses de Bastareaud qui a coincé le ballon, pénalité pour nous. On a gagné là-dessus. Mais c’est plus Pau qui l’a perdu que nous qui l’avons gagné. »

A quelques minutes du coup de sifflet final, Mourad Boudjellal a préféré quitté la pelouse. Selon lui, le RCT continue dans la scoumoune. Extrait:

« Je me suis barré. On mène 22 à 11, il reste dix minutes on se dit que c’est gagné, et on se retrouve à +4. En plus, au début j’ai l’impression que c’est le pilier Florian Fresia qui prend le carton. Si c’est Fresia qui prend le carton, ça veut dire qu’avec la carence, on joue à 12 car on n’a plus de pilier. Donc à 12 contre 15, c’est pas pareil. Dans la scoumoune, on pourrait être dans le Guinness Book. On espérait que le chat allait partir avec toi, Bernard, mais non. Ce n’était pas toi le chat noir. »