Dans les colonnes de La Provence, le président Toulonnais, Mourad Boudjellal est revenu sur ses quelques coups d’éclat effectués au RCT. Il s’attarde plus précisément sur la venue du manager Bernard Laporte. Extrait:

« Dans ma vie de président, j’ai réussi quelques coups d’éclat comme recruter Tana Umaga et Jonny Wilkinson, ou faire confiance à Bernard Laporte à un moment où beaucoup en doutaient. Nous avons eu l’intelligence de faire abstraction des petits conflits qui nous avaient opposés auparavant et cela m’a permis de rencontrer un mec non seulement très compétent, mais aussi humainement formidable. »

Mourad Boudjellal relève néanmoins un défaut de son manager, qui tend à se gommer cette saison. Selon lui, Bernard Laporte ne faisait pas assez tourner l’effectif l’an passé. Extrait:

« A mon avis, c’était le dernier défaut de Bernard Laporte. Il ne peut pas être parfait et à part moi, personne ne l’est… En fait, par moments, il avait encore un côté sélectionneur, la saison dernière. C’est à dire qu’il prenait toujours les quinze meilleurs. Dorénavant, il est vraiment entré dans la peau d’un entraîneur de club. Il gère un groupe d’une trentaine d’éléments. »

Pour conclure, Mourad Boudjellal affirme prendre toujours beaucoup de plaisir à diriger le Rugby Club Toulonnais. Il précise que, désormais, il effectue peu de déplacement avec son équipe mais s’attarde davantage au bureau. Il explique également qu’il ne compte pas quitter Toulon de sitôt. Extrait:

« Je ne me déplace plus beaucoup pour assister aux matches à l’extérieur. En revanche, je suis souvent au bureau. C’est l’inverse pour d’autres présidents. Mais c’est un choix de ma part. J’essaye de préserver mon temps pour être à 100% à mon club. Je n’ai pas l’intention de partir, loin de là ! Je continue à prendre du plaisir dans ce rôle, même si on nous met souvent des bâtons dans les roues. Mais on se débrouille. »