Mourad Boudjellal: « Les reports ont faussé le classement du championnat »

Mourad Boudjellal: « Les reports ont faussé le classement du championnat »

9 avril 2017 - 11:47

2 Commentaires

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Le président du Rugby Club Toulonnais, Mourad Boudjellal s’est confié dans les colonnes du Midi Olympique pour évoquer les reports des matches Castres / Stade-Français et Montpellier / Racing 92.

Le patron du RCT rappelle une nouvelle fois que les reports de ces deux matches ont complètement faussé le classement du Top 14. Selon lui, le président de la Ligue Nationale de Rugby, Paul Goze s’enlise dans une histoire très compliquée. Extrait:

« Les reports ont faussé le classement du championnat. Il l’est encore plus cette année. Je pense qu’on a voulu faire du copinage à la Ligue. Jusqu’à présent, c’était dans la culture d’entreprise mais c’est désormais plus difficile. Le président de la LNR est enlisé dans une histoire dont il est dur de sortir. La qualification de Paris en demi-finale de Challenge ne l’aide pas et je ne vois pas d’issue. L’argument qui consiste à dire que le Racing allait se mettre en grève n’en ait pas un car le droit de grève en France est soumis à un préavis. J’ai entendu les entraîneurs du Racing dire toute la semaine : « La fusion ne nous concerne pas, nous avons un match à préparer et les joueurs sont concentrés dessus. » Ensuite, décider un report car ils se mettent en grève, c’est ne pas reconnaître ce droit. En France, des gens sont morts pour ce droit. »

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2 Commentaires

  1. Don gaby 9 avril 2017 at 12h- Répondre

    Bravo

  2. alainc 9 avril 2017 at 20h- Répondre

    En France le droit de grève c’est quelque chose de sérieux. Elle est je crois inscrite dans la constitution, faire jouer les matchs (après une décision juridique, qui je le rappelle fait jurisprudence en droit français) serait ni plus ni moins considéré comme une atteinte au droit de grève. En pratique cela voudrait dire que les patrons des personnels d’une entreprise en grève pourraient obliger son personnel de travailler pendant les congés ou le week-end ou la nuit pour compenser la durée « débrayée ».