Mourad Boudjellal: « Ma’a Nonu, ça n’a pas été la négociation la plus facile ni la plus difficile »

Mourad Boudjellal: « Ma’a Nonu, ça n’a pas été la négociation la plus facile ni la plus difficile »

24 novembre 2015 - 16:06

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boudjellal_pascal_guyot_afpLe président du Rugby Club Toulonnais, Mourad Boudjellal était aux côtés de Ma’a Nonu lundi après-midi lors de la présentation du Néo-Zélandais à la presse.

Le patron du RCT espère que son nouveau joueur sera à la hauteur. Extrait:

« C’est un grand joueur, un extraterrestre, un membre du top 5 mondial. Mon plus gros coup ? On le saura après. J’espère que ce qu’il fera ici sera à la hauteur. On n’a jamais signé le passé d’un joueur mais l’avenir. Le passé est très bien, il est magnifique. On pourra le dire qu’après. »

Par ailleurs, Mourad Boudjellal évoque le déroulement des négociations. Il avoue qu’il ne s’agit pas de la négociation la plus facile, mais pas la plus difficile non plus. Extrait:

« Ça n’a pas été la négociation la plus facile ni la plus difficile, mais il y avait une volonté déjà du joueur de découvrir le Top 14. Ensuite, Toulon a une attractivité très forte en Top 14. Le fait que Tana Umaga, Sonny Bill Williams sont passés par Toulon, ça a été un élément positif car il a entendu parler de la folie Toulonnaise. Ça reste quand même difficile de faire venir ces joueurs à Toulon car il y a des fortunes que je n’ai pas et d’autres peuvent faire des propositions et on ne pourra pas suivre. On est sur une économie réelle. Mais il y a quelques présidents de club qui peuvent se permettre de faire tout et n’importe et ça ne les empêchera pas de prendre fromage, dessert et café. Je ne les blâme pas car si j’avais été à leur place, j’aurai fait pareil. C’est toujours très difficile sur les grosses négociations car certains peuvent faire des offres qui ne nous correspondent pas car on manque de moyen. »

Pour conclure, le président Varois affirme que Ma’a Nonu va débuter les cours de français très rapidement. Extrait:

« Ma’a Nonu m’a demandé à doubler les cours de français. J’ai dit qu’on allait donc doubler les cours de français et aussi ceux de Toulonnais, car il y a des expressions qu’il doit connaître comme « On craint degun » ou encore « Empêche-moi ! ». Ça fait partie du langage commun ici à Toulon. Mais il est au courant car Tana lui avait dit qu’il y avait des expression typiquement toulonnaises. Donc il va apprendre tout cela. »

 

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