Mourad Boudjellal: « Suivre une rencontre de Toulon s’avère une douleur »
Mourad Boudjellal: « Suivre une rencontre de Toulon s’avère une douleur »
Le lundi 17 avril 2017 à 15:36 par David Demri
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Le président du Rugby Club Toulonnais, Mourad Boudjellal a récemment sorti son second livre intitulé « Un président devrait dire ça plus souvent ».
Dans ses colonnes, Var-matin nous dévoile quelques extraits du livre. Ici, le patron du RCT nous parle de son rôle de président, de son stress durant les rencontres, et de sa façon de manager le club Varois. Extrait:
« Je préfère être un président énervant et fatigant que soumis. Avec le RCT, j’ai réussi à créer une marque. Un modèle économique, aussi. J’ai trouvé dans le RCT ce que j’étais venu chercher: vivre des émotions fortes. C’est mon moteur. C’est pourquoi je traverse les parties avec autant de passion. Mes proches vous le confirmeront : suivre une rencontre de Toulon s’avère une douleur. Une douleur physique, profonde, intime. Lorsque je passerai la main, c’est ce qui me soulagera le plus. J’en fais des allergies, j’ai même développé du psoriasis avec la naissance de plaques sur la peau. Le rugby déclenche ce genre de réaction chez moi. J’ai essayé de créer le rôle de président-manager. D’étoffer celui de président-vedette, mouvement impulsé par Max Guazzini, qui a régné dix-neuf ans à la tête du Stade Français pour décrocher cinq titres de champion de France tout en multipliant innovations et révolutions. Je pioche de partout tout en revendiquant une influence majeure: Mohammed Ali. Il a compris que, accessoirement, être en conflit avec l’adversaire créerait de l’émulation et doperait l’audience. »
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