Guy, pourquoi ce silence radio depuis votre match de barrage ?

Il n’y a aucune cachotterie de notre part mais une envie de se préparer dans les meilleures conditions, au calme, entre nous. Nous avons eu la chance d’avoir une petite semaine pour bien nous préparer. Le but de ce séjour à Pornic, c’était de travailler sereinement, dans un centre de balnéo où nous avons pu nous détendre mais aussi être très concentrés lors de nos temps de travail. Ce n’était surtout pas un stage commando.

Cette semaine de récupération dont vous avez bénéficié par rapport aux finalistes de la H-Cup, vous pensez qu’elle peut faire la différence ?

Je ne sais pas. On verra demain (Ndlr : aujourd’hui).

Qu’avez-vous pensé de la prestation de Toulon en finale de H-Cup ?

Comme tout le monde, j’ai éprouvé de l’admiration dans ce qu’ils ont fait, notamment cette capacité à renverser la situation qui semblait pourtant bien compromise en début de seconde période. Cela démontre que Toulon est une équipe de caractère, que c’est une vraie équipe.

Pensez-vous que les efforts de la finale de Coupe d’Europe peuvent avoir un impact sur leur prestation ?

Je ne crois pas. Pour y être passé avec le Stade en 2004 lorsque nous avions perdu la finale de H-Cup contre les Wasps et que quatre jours après, nous avions été gagner à Biarritz. Là, ils ont eu six jours pour se préparer après une victoire. Et quand tu gagnes, tu es sur une dynamique très positive, tu as de la confiance. Et puis on ne se pose pas la question pendant la saison où les joueurs disputent des matches toutes les semaines, enchaînent les rencontres. On ne remet pas ça en cause. Et puis je fais confiance à Bernard Laporte, à sa gestion, à son expérience, pour bien préparer cette échéance. Le fait de garder ses joueurs en Irlande après la victoire me paraît opportun. L’effet négatif aurait été de rentrer.

Un petit mot sur Frédéric Michalak qui sera titulaire à la mêlée ?

Cela me fait plaisir car c’est un garçon auquel je reste très attaché. Je ne suis pas sûr que sa titularisation change grand-chose car les Toulonnais évoluent dans un système bien précis où ils se recentrent. Mais quand même, avec «Fred», il faut s’attendre à plus de vitesse et de réactivité.

La Dépêche