Olivier Azam, l’homme aux 12 finales

Olivier Azam, l’homme aux 12 finales

8 juin 2012 - 11:34

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En entrant dans les entrailles du stade de France, demain après-midi, Olivier Azam verra probablement défiler les nombreuses finales qui ont peuplé sa remarquable carrière de joueur et désormais d’entraîneur.

Peu de personnes le savent au sein du RCT, mais « Z », comme on le surnomme, a signé à la pointe de son épée pas moins de douze finales. Dix en tant que joueur de Clermont et de Gloucester, et deux en tant qu’entraîneur des avants du RCT. « J’ai eu la chance de jouer dans deux grandes équipes », sourit l’intéressé. Jamais deux sans trois…

Seul Botha a fait mieux

Au sein de l’effectif actuel, seul Bakkies Botha a fait mieux puisqu’il dispute sa douzième finale en tant que joueur. « Il doit également y avoir Fabien Pelous et d’autres Toulousains », tempère l’ancien talonneur. C’est vrai, mais il n’empêche. En décidant de traverser la Manche en 2000, appelé par Philippe Saint-André alors manager de Gloucester, Olivier Azam s’est inventé un destin anglais. Club en sommeil depuis le début des années 80, il va réamorcer son renouveau vingt ans après et « Z » va en récolter les fruits juteux.

Champion d’Angleterre en 2002, il se forge son plus beau souvenir l’année suivante en remportant la Coupe d’Angleterre face à Northampton. « Le championnat ne se jouait en play-offs que depuis deux ans. La Coupe était encore la compétition la plus populaire en plus d’être la plus vieille d’Angleterre. On avait joué dans un Twickenham plein à craquer. On maîtrisait notre jeu et on avait gagné brillamment. Le groupe de joueurs et l’ambiance étaient exceptionnels », se souvient le talonneur, qui avait triomphé aux côtés des Patrice Collazzo, Phil Vickery, James Simpson-Daniel et autre Ludovic Mercier.

Reparti pour une saison du côté de l’ASM Clermont-Auvergne, il vivra le pire, l’année suivante. En finale du Challenge européen face aux Harlequins, son équipe mène encore à une minute de la fin.« On avait le ballon dans leurs vingt-deux mètres, mais on prend un carton jaune et un essai après pénaltouche… », grimace « Z ».

Une idée derrière la tête

Malgré dix finales disputées avec le numéro 2 dans le dos, celui-ci concède son regret de « ne jamais avoir touché le Bouclier de Brennus ». Demain, il a l’occasion de combler ce vide. « Quand Mourad et Philippe m’ont sollicité à l’intersaison, j’avais une idée derrière la tête. Il y avait le potentiel à Toulon pour jouer des finales et ça arrive la première année », sourit-il avec son flegme habituel.

Son expérience sera certainement précieuse dans la préparation de ce match face à Toulouse. « Les finales sont toutes différentes. C’est toujours 50/50. Ce sont des matchs hyperserrés qui se jouent souvent sur une action et sur des détails. Une finale, ce sont 80 minutes de travail et de concentration qui passent à la vitesse de la lumière. C’est toujours plus difficile à gérer au niveau de la pression, mais on a des joueurs expérimentés qui ont fait des test-matchs et des finales »«, prévient-il, en rappelant qu’en un an de vécu commun, « on ne peut pas développer le jeu de Toulouse ou de Clermont. Ce n’est pas possible. » Gagner, en revanche, reste possible.

Var Matin

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  1. Philippe de Cuers 8 juin 2012 at 12h

    Ce ne serait pas lui le chat noir par hasard ????????????????

  2. mig 8 juin 2012 at 14h

    un taiseux qui sourit!!! un signe non,????

  3. Maurice 8 juin 2012 at 15h

    Il ferait mieux de les faire bosser sur les touches

  4. Bouba83 8 juin 2012 at 16h

    Quoi que l'on en pense ce gars merite le respect d'une part pour son travail et pour ses resultats 2 finales. Vous voulez quoi de plus les finales se jouent a 2 nous ne sommes pas les seuls a vouloir gagner sauf que cette annee l envie est la ,l emulation entre joueurs connaissant les grosses competitions l alchimie de tous ces composants va nous faire vivre de grands moments quelle que soit l'issue de la finale cette annee est un nouveau depart une renaissance un clin d'oeil au passe car n'oubliez pas que tout est soumis au cycle et le notre revient enfin alors soyons confiants.parceque toulon

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