Le deuxième ligne du Stade-Français, Pascal Papé fait partie de la liste de Bernard Laporte, candidat à la présidence de la Fédération Française de Rugby dont l’élection aura lieu le samedi 3 décembre prochain.

Interrogé dans les colonnes de Var-matin, l’international Français affirme être à 100% derrière Bernard Laporte. Il estime que c’est l’homme le plus à même de souffler un vent de fraîcheur sur la Fédération. Extrait:

« Je fais partie de la liste de Bernard Laporte. Je ne m’en suis jamais caché, je pense que c’est l’homme providentiel. Il a été joueur, sélectionneur de l’équipe de France, entraîneur du RCT… Et s’il doit y avoir un vent de fraîcheur sur cette institution, je pense qu’il ne peut venir que de lui. »

Alors qu’il était sélectionneur de l’équipe de France en 2007, Bernard Laporte avait décidé de ne pas retenir Pascal Papé pour la Coupe du monde. Le deuxième ligne du Stade-Français rappelle qu’il n’est en aucun cas rancunier. Extrait:

« Ce n’est pas comme cela que je fonctionne. Sportivement, je n’ai jamais vécu dans le passé. Je n’ai pas de regrets. Bernard ne m’a pas retenu à ce moment-là, j’ai été frustré, j’ai eu de la haine, j’ai trouvé cela injuste, mais c’est peut-être aussi ce qui m’a permis de faire une très bonne coupe du monde 2011. Et puis c’est l’histoire, on ne va pas la refaire. Je ne m’arrête pas à cela. Pour la Fédération, je ne regarde pas mon cas personnel. J’essaie d’être objectif pour notre sport, pour le rugby en France. Aujourd’hui, on doit tous être du même bord et pagayer dans le même sens. Bernard, je sens qu’il y a quelque chose à faire avec lui. Et on a beau dire ce qu’on veut, c’est un mec qui a réussi partout où il est passé. »

Pour conclure, Pascal Papé explique que le XV de France doit évoluer. Extrait:

« Il faut que l’équipe de France soit notre vitrine. Aujourd’hui, on est au 7ème ou 8ème rang mondial des nations. Ce n’est jamais arrivé. Moi, la maison bleue, je l’ai côtoyée pendant onze ans. Et j’avais toujours le cul entre deux chaises: un coup c’est le club, un coup c’est l’équipe de France puis le club dans le même week-end. Comment tu veux rentrer dans un projet, alors que deux jours après tu en as un autre ? C’est un truc de fou, ça n’existe pas, ça, dans les autres sports. Il y a une défaillance. Une aberration. Il faut que ça change. »