Le manager du Rugby Club Toulonnais, Patrice Collazo s’est confié en conférence de presse suite à la défaite de ses joueurs contre le Stade-Français Paris, ce dimanche après-midi au Stade Jean-Bouin.

Ce-dernier explique être déçu pour ses joueurs. Il détaille ce qui n’a pas fonctionné contre Paris. Extrait:

« Je suis déçu pour les joueurs. Je suis déçu mais on trouve le moyen de se mettre sous pression tout seul. A chaque fois que l’on faisait quelque chose de positif, derrière on avait des sorties de camp qui n’ont pas fonctionné puisqu’on s’est mis sous pression constamment. On fait des en-avants, un drop qui touche le poteau, on a simplement à taper en touche pour sortir de la pression… On est obligé de travailler tellement dur pour marquer un essai et derrière on donne tellement de points facilement qu’on travaille encore plus dur pour revenir au score. Je suis déçu par rapport à l’investissement des joueurs qu’ils ont mis. Même si tout n’a pas fonctionné, on a été déterminés pendant 80 minutes. On a subi par moment les fulgurances du Stade-Français. Mais on a tout fait pour créer ces fulgurances avec des sorties de camp hasardeuses et des touches pas trouvées, des montées défensives où on n’était pas ensemble. A la sortie, on perd de trois points. On a encore une occasion à la fin pour marquer… Je suis déçu et frustré pour les joueurs. Après, on sait qu’on ne peut pas gommer toutes nos erreurs en un week-end. »

Le coach Varois ne veut pas se satisfaire de ce point de bonus défensif. Il estime que ses joueurs étaient capables de l’emporter. Extrait:

« Ce point de bonus est précieux car même s’ils sont dos au mur, les Parisiens ont une équipe compétitive. On s’était focalisé sur nous. Le problème est plus nous que les équipes que nous rencontrons. Il y a des choses que l’on peut maîtriser et les équipes ont suffisamment d’atouts en face, on n’a pas besoin de leur en rajouter. Ce point de bonus va compter, mais c’est une déception car il y avait autre chose à prendre. Le Stade-Français est habitué à souvent être dans cette situation d’inconfort et ils répondent présent. Il ne faut pas leur enlever le mérite de la victoire. Je veux surtout faire comprendre aux joueurs qu’en donnant énormément de points comme cela et en excitant l’adversaire, ça se retourne contre nous. On a beau marquer de beaux essais, avoir beaucoup d’envie, avoir une mêlée solide à tous les matches, on se fragilise et on s’expose à mourir à trois points. »

Pour conclure, Patrice Collazo explique ne pas vouloir parler des joueurs absents, mais seulement se concentrer sur les joueurs présents et disponibles. Extrait:

« Je ne parle pas des absents car je veux mettre ceux qui sont là dans les meilleures conditions. Les joueurs qui ont répondu présent aujourd’hui comme le jeune de 18 ans Mattéo Le Corvec, Mathieu Smaïli a démarré au centre… Voilà. Ils ne démarrent pas dans les meilleures conditions mais ils répondent présent. On peut s’appuyer sur eux car lors des prochains matches, il faudra encore s’appuyer sur eux. Donc je ne parle pas des absents mais uniquement des joueurs qui sont là. Ils ont montré un bel état d’esprit. On a du mal à être dans la constance. Tous les week-ends, on a l’impression d’avancer mais on sait que c’est fragile car il y a des coups du sort la semaine avec des blessés. On essaie de faire abstraction. Mais on sait que l’on se construit dans la difficulté. Il n’y a rien de facile et personne ne va rien nous donner. Donc j’aimerai que l’on ne donne rien aux adversaires. C’est ça mon plus gros problème aujourd’hui. On n’a rien donné à La Rochelle le week-end dernier, j’aurai aimé que l’on ne donne rien au Stade-Français ce dimanche. Le score n’aurait pas été le même. »