Samedi après-midi, le Rugby Club Toulonnais accueillera le Stade-Toulousain au Stade Vélodrome de Marseille à l’occasion de la 21ème journée du Top 14.

Interrogé en conférence de presse ce jeudi après-midi, le manager Varois Patrice Collazo a avoué être impressionné par la forme du moment des Toulousains.

Il explique que le groupe Toulousain mérite ce qui lui arrive car ils ont énormément travaillé. Extrait:

« Les Toulousains n’ont pas l’air fatigué apparemment. Ils n’ont pas de souci de récupération et de régénération. On le voit week-end après week-end: leur équipe tourne. Ça rentre, ça sort, ça rentre, ça sort, ça gagne des matches à domicile, à l’extérieur, en Coupe d’Europe. Est-ce que c’est devenu un exemple ? Ils sont devant à ce jour, donc aujourd’hui ils ont raison oui. Ils se sont donnés les moyens, sur les deux dernières années un peu compliquées, de changer beaucoup de choses. C’est tout le mérite qu’il leur revient. Il n’y a que le travail qui compte et au-delà des joueurs et de la profondeur de banc qu’ils ont, c’est le travail qui paie. Cela ne s’est pas fait du jour au lendemain. »

Par ailleurs, Patrice Collazo affirme que Toulouse ne cesse de monter crescendo dans ses prestations. Il met en avant le très beau collectif Toulousain qui n’a pas besoin de ses individualités pour remporter les matches. Extrait:

« C’est une grosse performance d’enchaîner autant de victoires d’affilée à la maison et à l’extérieur, avec beaucoup de rotations dans l’équipe. Quand on gagne autant de matches d’affilée, ça veut dire qu’il y a 35 ou 38 joueurs qui sont impliqués, ça tourne et le rythme ne baisse pas. On l’a vu durant le Tournoi des Six-Nations d’ailleurs. Il n’y a pas eu de baisse de régime. Cela a été crescendo jusqu’au quart de finale de la Coupe d’Europe. Ils ont une dynamique de la victoire, les joueurs sont libérés sur le terrain et ils tentent énormément. Ils ont aussi beaucoup de réussite, mais la réussite se provoque. Donc ils ont ce qu’ils méritent. Ils sont partis sur une forme de jeu qui leur réussi aujourd’hui, même quand ils changent beaucoup de joueurs dans l’équipe. Alors d’accord ils ont des individualités, mais quand il y a autant de turnover, c’est aussi collectif. On voit que c’est un collectif qui est en place et qui ne tient pas à quelques individualités. Qu’ils mettent des jeunes, des vieux, des joueurs confirmés ou des joueurs moins confirmés, le niveau ne baisse pas. Donc c’est le collectif. »