Patrice Collazo estime que le rugby en fait trop avec les commotions cérébrales

Patrice Collazo estime que le rugby en fait trop avec les commotions cérébrales

29 septembre 2018 - 10:52

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Depuis quelques mois, le problème des commotions cérébrales est devenu la priorité du rugby Français.

Ainsi, la Ligue Nationale de Rugby a mis en place de nouveaux règlements favorisant la sécurité des joueurs afin d’éviter que de nouveaux drames surviennent et endeuillent le rugby Français.

Jeudi midi, le manager Toulonnais Patrice Collazo s’est présenté en conférence de presse. Ce-dernier a été questionné sur le sujet.

Selon lui, tout le monde en fait bien trop avec ce problème de commotions cérébrales. Il estime que tous les clubs et tous les staffs font déjà leur maximum pour éviter de mettre en danger leurs joueurs. Extrait:

« Je trouve qu’on en fait trop. L’année dernière il y a eu l’accident du jeune ailier Clermontois Samuel Ezeala. Quand je le vois jouer aujourd’hui, je n’ai pas l’impression qu’il ait eu une commotion la saison dernière. Il y a des prédispositions mais je pense que les staffs médicaux et les staffs sportifs essaient au mieux de prendre les meilleures décisions. Dès que l’on voit un joueur sur le terrain qui est borderline sur une percussion ou un contact, soit l’entraîneur envoie le médecin soit il le fait sortir tout de suite. »

Le Briviste Petrus Hauman a d’ailleurs décidé de mettre un terme à sa carrière cette semaine à cause justement de ces commotions cérébrales à répétition. Patrice Collazo se dit attristé pour lui. Extrait:

« Concernant Petrus Hauman c’est dommage car c’est un très bon joueur. Je l’ai vu évoluer en Pro D2 jusqu’à ce que Brive monte en Top 14. Je crois qu’il a 150 matches. C’est un joueur qui n’était pas à l’économie. Donc forcément, il a eu d’énormes chocs car c’est quelqu’un qui se donne beaucoup. C’est dommage pour lui, mais je pense que c’est une fausse problématique car aujourd’hui, il n’y a aucun club qui a envie de prendre des risques avec ses joueurs. Tout le monde a besoin de son effectif et de joueurs valides. Donc les clubs et les staffs médicaux se blindent. »

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