Perpignan n’a pas réussi à vaincre l’ogre Toulonnais
Perpignan n’a pas réussi à vaincre l’ogre Toulonnais
Le lundi 21 avril 2014 à 12:05 par David Demri
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Perpignan, champion de France 2009, a un pied en Pro D2 après sa rouste reçue contre Toulon samedi à Barcelone (46-31), et pourrait y mettre le deuxième lors de la dernière journée du Top 14, même avec un exploit à Clermont.
L’Usap voulaient faire de ce match de la 25e journée, délocalisé au stade olympique de Barcelone, la grande fête du rugby catalan, mais le gala a tourné au tragique avec la lourde défaite des Sang et Or. A voir les mines déconfites des dirigeants perpignanais, les larmes aux yeux de certains employés du club, les joueurs qui s’enferment dans les vestiaires après la bérézina barcelonaise, l’espoir du maintien est infime. Au classement, Perpignan, à égalité de points avec Bayonne et Oyonnax, est relégable et voit se profiler sans doute le pire adversaire lors de la dernière journée: Clermont, invincible depuis 76 matchs à domicile.
De son côté, Bayonne aura l’avantage du terrain face à un adversaire toutefois solide, Castres. Oyonnax, lui, ira chez un Brive en roue libre après avoir assuré son maintien. « Statistiquement, arithmétiquement, tout n’est pas perdu, a voulu croire le président de l’Usap, François Rivière, à l’issue du naufrage. Est-ce que dans 15 jours on peut aller chercher le bonus défensif, ou, miracle, l’égalité? » « Pour l’instant, ne soyons pas des croque-morts, a-t-il continué. On n’est pas en train de faire l’enterrement de l’Usap. Si on a un peu de chance, on peut encore se sauver au cours de la dernière journée« .
« Deux semaines pour aller chercher tout ce qu’on a dans les tripes «
Les Usapistes devront espérer un faux pas d’au moins un de leurs deux concurrents directs, tout en tentant de ramener un point du bonus défensif que seules deux équipes ont empoché cette saison à Marcel-Michelin (Brive et Toulon). Un bonus qui tiendrait donc de l’exploit, d’autant plus que les Auvergnats sont encore en course pour une qualification directe pour les demi-finales. Le capitaine Guilhem Guirado a été le seul joueur de Perpignan à s’exprimer samedi: « C’est dur. Là, encaisser 40 points, c’est très lourd, a réagi le capitaine au coeur blessé. C’est affreux. On avait annoncé que c’était le match le plus compliqué de la saison et on est passé au travers. On a deux semaines pour aller chercher tout ce qu’on a dans les tripes et faire le maximum« . Mais pour que Perpignan se couche le 3 mai avec un Usap, septuple champion de France, encore en Top 14, les hommes du manager Marc Delpoux devront montrer autre chose que contre le RCT.
Au stade olympique de Montjuïc, les Catalans ont fait le show, jouant tous les ballons ou presque, qu’ils soient bons ou mauvais. Mais à force de venir se cogner contre la défense toulonnaise, ils se sont épuisés. Le RCT, lui, a fait le dos rond et a choisi les bons moments pour placer ses accélérations. En seconde période, elles ont fait mouche face à des Perpignanais fatigués et toujours un peu sonnés par l’essai de Steffon Armitage juste avant la pause. « Il y a encore quinze jours de boulot à faire, a estimé au micro de Canal + l’ancien joueur Sylvain Deroeux, désormais directeur général de l’Usap. Il n’y aura aucun changement ni dans le staff, ni dans les joueurs. On fera le boulot jusqu’au bout, comptez sur nous. L’Usap a de la fierté, des valeurs. On va se battre jusqu’au bout avec ce qui nous reste de valeurs« . Ou alors, Perpignan, dans l’élite depuis 1911, pourrait connaître la première descente de son histoire.
Source: rugbyrama.fr
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Les valeurs… les valeurs… ils me font tous rire avec ce mot religieusement (et malhonnêtement) respecté dans le rugby: LES VALEURS! Qu’ils aillent se les mettre profond leurs valeurs! Les valeurs elles sont dans les tribunes et parmi les supporters.
Ces fameuses valeurs ont un rôle d’œillères qui a empêché la plupart des clubs dirigés de manière obsolète de prendre le virage de la modernisation en pensant qu’on peut, en 2014, avoir une réflexion juste et efficace avec une vision vielle de 30ans, voire de 50!
Mourad est un pionner/visionnaire, point barre à la ligne. Les haineux… ils ont plus leur place dans le rugby et surtout ils ont plus rien à dire si on met en balance les résultats de la politique menée par notre président face aux critiques! Le rugby ne fera jamais marche arrière car la marche avant, celle de la modernité, est enclenchée… personne ne peut lutter contre cela.