Ce samedi soir, le Rugby Club Toulonnais s’est incliné sur la pelouse du Stade Vélodrome de Marseille contre le Stade Rochelais à l’occasion de la 24ème journée du Top 14.

Nombreux sont les supporters à se demander si le RCT aurait pu gagner cette rencontre si le match s’était joué au Stade Mayol plutôt qu’au Vélodrome.

Nombreux sont ceux aussi à pester contre ces délocalisations récurrentes au Stade Vélodrome.

Interrogé via Sud Radio, le spécialiste Philippe Spanghero a donné son avis sur les délocalisations du Rugby Club Toulonnais au Stade Vélodrome de Marseille.

Selon lui, le RCT en a trop fait cette saison en délocalisant deux rencontres au Vélodrome. Extrait:

« Toulouse c’est un cas à part car jouer à Ernest-Wallon au Stadium, ils restent à domicile. Le poids du public reste le même. Pour les autres équipes, c’est un enjeu économique. On parle d’une affluence moyenne très à la hausse désormais avec 14 500 personnes en moyenne dans les stades depuis le début de la saison et c’est beaucoup. Cela s’explique en partie par ces délocalisations qui sont importantes pour l’économie du rugby. L’équation est compliquée pour les clubs car il faut savoir quand faire ces délocalisations et il faut savoir ne pas en abuser.

J’ai l’impression que l’on a un peu abusé de ces délocalisations du côté du Rugby Club Toulonnais car au final, mettre autant d’argent dans la communication pour essayer de remplir un stade et faire des offres billetterie de la sorte quand on n’a pas vraiment renoué avec son public… On sent quand même que c’est « je t’aime moi non plus » entre les supporters du RCT et la nouvelle direction. Il y a des hauts et des bas. Ce public est incroyable et exigeant. Donc dès que sportivement ça va un peu mieux, la flamme se rallume rapidement. Malgré tout, ce sont des supporters qui n’adhèrent pas totalement à ce qu’on leur propose donc ils ne vont pas se déplacer cinq fois par an au Vélodrome, c’est sûr. »