Picamoles, le roc devenu iceberg

Picamoles, le roc devenu iceberg

Le vendredi 24 mai 2013 à 11:38 par David Demri

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Vanté pour son impact physique, le troisième ligne centre toulousain, Louis Picamoles, a su trouver cette saison la régularité qui lui manquait. Face à Toulon, vendredi (21h) à Nantes, en demi-finales de Top 14, il sera l’une des principales armes des Rouge et Noir.

S’il est un homme que les Toulonnais vont surveiller de près samedi soir à La Beaujoire, c’est Louis Picamoles. Le troisième ligne centre du Stade toulousain a crevé l’écran cet hiver, durant le Tournoi des VI Nations. Dans une équipe de France en plein désarroi, à deux doigts de ramener la cuillère de bois, « Loulou » a été le meilleur tricolore. Les Irlandais lui doivent le nul (13-13) après son essai d’égalisation. La presse anglo-saxonne a qualifié le joueur d’« iceberg ». Du haut de son mètre quatre-vingt-douze, il est celui contre qui les plaquages glissent comme l’eau sur une toile cirée. Le malheureux Nicolas Bezy du Stade français en a fait les frais lors de la 22e journée de Top 14. Picamoles a marché sur l’ouvreur parisien, mis K.O., et bon pour la civière.

Après avoir longtemps trainé une réputation de roc quelque peu flegmatique, l’ancien montpelliérain, membre de la bande des « quatre fantastiques » avec François Trinh-Duc, Julien Tomas et Fulgence Ouedraogo, est progressivement monté en puissance, depuis son arrivée à Toulouse en 2009. « J’ai eu du mal à faire la transition avec Montpellier, quand on ne connait qu’un club… », reconnait-il pour expliquer ses premières saisons discrètes, dans l’ombre de Shawn Sowerby. Idem chez les Bleus lors de la Coupe du monde 2011, remplaçant derrière les tauliers au poste Imanol Harinordoquy et Julien Bonnaire. « Je ne me suis pas exprimé comme j’en avais envie. » Frustration.

« Si on devait nommer tous les joueurs (toulonnais) qu’il faut surveiller… »

L’exigence en vigueur au Stade toulousain a permis à Picamoles de finalement franchir ce cap auquel ses qualités naturelles le prédestinaient. « Je me suis remis en question, me suis pris en main, avec un plus gros volume de travail, explique-t-il. A Toulouse, j’ai trouvé une concurrence, les phases finales, la H Cup qui m’ont permis de progresser. Ici, on peut se consacrer qu’au rugby.» Cet hiver, sur les pelouses de Twickenham, de l’Aviva Stadium et du Tournoi, il démontré toute sa classe à ses rivaux Wood, Heaslip, Faletau, Beattie, et Parisse.

Encensé, il reste prudent. « Pour parler de meilleure saison il faudrait qu’il y ait quelque chose au bout. » Samedi (21h) à Nantes, face à Toulon, Picamoles affrontera le champion d’Europe. « Si on devait nommer tous les joueurs qu’il faut surveiller… » Pour sûr, les hommes de Bernard Laporte, eux, auront bien le n°8 stadiste dans le viseur.

Source: rmcsport.fr

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3 Commentaires

  1. Georges 24 mai 2013 at 11h- Répondre

    🙄 😉 …C’est vrai que ce gars là c’est un bon…ce qui se fait de mieux à son poste au Monde…..Allez TOULON.

  2. corsinental 24 mai 2013 at 11h- Répondre

    J adore ce joueur.

  3. annie costa 24 mai 2013 at 12h- Répondre

    il faut piqué picamoles !! ALLEZ TOULON!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!