Pierre-Yves Revol: « On n’a pas changé grand-chose à nos habitudes »

Pierre-Yves Revol: « On n’a pas changé grand-chose à nos habitudes »

30 mai 2014 - 8:45

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py-revol1Champion de France en titre, Castres peut réaliser la passe de deux ce samedi, en finale face à Toulon (21h). Invité du Moscato Show sur RMC, Pierre-Yves Revol, le président du CO, livre quelques clés de cette réussite.

Pierre-Yves, comment se passe la semaine de Castres avant cette finale de Top 14 ?

Assez calmement. On n’a pas changé grand-chose à nos habitudes. Nous partons seulement demain (ndlr, vendredi) à Paris. On a préparé cette finale avec pas mal de sérénité. Je crois que c’est un peu ce qui caractérise le groupe, même s’il est complétement conscient de l’enjeu et surtout du challenge à relever, qui est beaucoup plus grand que celui de l’année dernière compte tenu des circonstances, de la superbe finale de Toulon en Coupe d’Europe (victoire 23-6 contre les Saracens, ndlr) et de leur volonté de réaliser un doublé historique.

Vous avez créé un vrai engouement autour du club dans votre région…

Oui, mais je mettrais un petit bémol parce que pour les phases finales on a vendu plus de 11 000 billets à Castres, ce qui est exceptionnel et qui montre que le département (le Tarn) s’est mobilisé. Pour autant, Castres est une petite sous-préfecture qui vit un peu dans l’ombre de Toulouse. Nous ne sommes pas un club régional. Vous avez d’autres petites villes comme Brive ou Agen qui fédèrent des publics régionaux. Nous, on a plus un public « classique », d’arrondissement, parce qu’on a Toulouse qui aspire une partie du public régional. C’est un de nos handicaps mais on fait avec, on ne se plaint pas et on en est content.

Dans votre recrutement, prenez-vous en compte l’aspect humain des joueurs ?

Oui. Cela dit, pendant quatre ans, si le club a pu évoluer au plus haut niveau il le doit beaucoup aux deux entraîneurs qui sont aujourd’hui au Racing Métro (Laurent Labit et Laurent Travers, ndlr). C’étaient eux qui, en liaison avec moi, avaient la main sur le recrutement et ils étaient attachés à recruter des joueurs qui avaient le profil pour s’implanter dans une petite cité comme la nôtre. Si chaque année, on perd un ou deux de nos meilleurs joueurs, ce n’est pas le fruit du hasard. En général ce sont de jeunes joueurs, célibataires, qui s’adaptent peut-être moins à l’environnement que des joueurs qui ont plusieurs enfants et qui ont envie de vivre à la campagne. Dans notre recrutement, c’est un critère relativement important car on essaye de pérenniser sur place nos joueurs. On sait très bien qu’un joueur qui s’installe avec sa famille a plus de chances de rester durablement chez nous qu’un jeune célibataire, qui peut être attiré par les sirènes d’une grande métropole. Et puis l’autre source de résultats, c’est la grande stabilité au niveau du management et Matthias Rolland (joueur du club devenu entraîneur, ndlr), issu de ce groupe, était parfaitement profilé pour prendre la suite.

Source: rmcsport.fr

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