Plusieurs joueurs du Top 14 très peinés par le projet de fusion

Plusieurs joueurs du Top 14 très peinés par le projet de fusion

16 mars 2017 - 17:40

4 Commentaires

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Ce jeudi, plusieurs joueurs du Top 14 se sont exprimés au sujet du projet de fusion entre le Racing 92 et le Stade-Français.

Ainsi, plusieurs joueurs de Montpellier ont exprimé via le quotidien L’équipe leur tristesse de voir disparaître un club. Ils se disent aussi inquiets pour les joueurs qui ne seront pas conservés dans cette fusion.

Benjamin Fall : «Ce match de samedi est forcément spécial, pour nous, les anciens Racingmen, pour les Racingmen eux-mêmes, bien sûr, qui sont dans une position délicate. Je ne pense pas que ces deux clubs très stables, centenaires, ces deux belles équipes, tour à tour championnes de France, avaient besoin de s’unir. C’est triste pour l’histoire de ces deux clubs. Je comprends que les joueurs du Stade aient envie de faire grève. C’est un crève-cœur pour eux. Des joueurs vont être sur le carreau, la plupart des clubs ont déjà préparé leur recrutement et ils risquent d’avoir du mal à rebondir. On a échangé avec Alex (Dumoulin) et des copains. Ils sont abattus. Ça été une grosse surprise, ils n’ont pas été préparés, c’est ça le pire. C’est un peu lâche. La famille du rugby est grande et forcément, ça nous affecte nous aussi. Pourquoi les Racingmen ne font pas grève eux-aussi ? Ils sont en position de force. Le staff va être celui du Racing, l’équipe devrait s’entrainer sur les installations du Racing, les matches devraient avoir lieu dans le nouveau stade. Forcément, ça cache quelque chose.»

Antoine Battut : «Je suis triste quand j’entends que 45+45 égale 45. Dans les 45 que l’on enlève, c’est 45 familles, pas 45 joueurs. Je suis triste également pour les joueurs qui ont toujours porté les couleurs de leur club et qui subissent cette affaire. La grève, je la comprends et la soutiens. Je ne suis pas à la place du président du Stade Français, je ne me permettrais pas de juger la façon dont il a géré son club, mais je sais que personne n’est éternel et je ne suis pas convaincu quand j’entends que c’est la meilleure solution pour le Stade Français. Pour moi, il faut accepter aussi qu’il y ait meilleur que soi ; l’arrivée d’investisseurs plus forts, il faut savoir l’accepter. Parce que c’est la règle. Il faut savoir gagner, mais aussi être beau joueur quand un plus gros investisseur arrive. Si je suis étonné que le Racing ne fasse pas peser la menace d’une grève ? C’est un sujet délicat, il appartient aux joueurs. Je ne suis plus au Racing. Je ne sais pas comment ça se passe concrètement, en interne. Mais je sais qu’il y aura des pots cassés des deux côtés.»

Benoît Paillaugue : «Quand j’ai appris la nouvelle, j’étais en salle de kiné. Quand on a vu ce logo, on a d’abord pensé à une blague. Ça m’attriste parce que le Stade est le club dans lequel j’ai été formé. J’y ai passé quatre ans, j’ai encore beaucoup d’amis là-bas. C’est un club qui puise sa force dans sa formation avec beaucoup de jeunes intégrés en équipe première. Le voir s’effacer d’un claquement de doigts, ça fait mal au cœur et à tout le rugby français. Tout le monde comprend la position des joueurs et je soutiens évidemment ce mouvement.»

Même son de cloche pour le troisième ligne de Clermont: Damien Chouly. Ce-dernier se met à la place des joueurs concernés et avoue être très triste. Extrait:

«En tant que joueur du Top 14, on se met tout de suite à la place des mecs concernés. On a tous joué avec des joueurs du Stade Français ou du Racing. Évidemment, j’ai plus une pensée pour ceux du Stade Français, qui sont visiblement plus marqués. Je trouve cette histoire dommageable, quand on voit les répercussions et la façon dont ç’a été fait. J’ai senti les joueurs d’autant plus marqués qu’ils n’étaient pas sur place, dans leur club, quand ils ont appris la nouvelle. Mais même s’ils sont affectés, leur objectif premier est d’être à 100% sur le terrain et de nous aider ici, en équipe de France. De toute façon, à part bien se préparer à jouer contre le pays de Galles, ils ne pouvaient pas faire grand-chose depuis Marcoussis.»

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4 Commentaires

  1. Jeff 16 mars 2017 at 17h- Répondre

    Moi je trouve bizarre le manque de cohésion des joueurs du racing envers ceux du SF. Pourquoi ne font ils pas grève aussi??

    • Roberto 16 mars 2017 at 18h- Répondre

      Sûrement pour ne pas se mettre à défaut par rapport à leur président…
      Vu la tournure qu’avait pris les choses,ils ne se sentent pas impactés par cette « FUSION »…
      À part un ou deux joueurs ,les autres n’indiquent rien à ce sujet…
      Qui ne dit mot conssent…

  2. Michel Fery 16 mars 2017 at 18h- Répondre

    PUTAIN !!.. Qu’est ce que je peu avoir mal à *mon RUGBY* !.. Mais Bon Dieu !.. Qu’elle tristesse de lire et de voir ça !.. Ces pauvres Gamins !.. MERDE , Alors !… Va falloir bientôt renfiler les treillis les GARS !.. C’est moi qui vous le dis … Pfff !!!… Dégoûté , TIENS !!…

  3. Michel Fery 16 mars 2017 at 18h- Répondre

    Mais c’est bien sur @Roberto ce que tu dis !.. Et il le sait que trop bien en plus , l’autre *Truffe* de Lorenzetti , là . C’est surtout ça , qui à le don de m’énerver aussi !.. Ou alors , c’est vraiment tous ensemble !.. Mais avec le RC92 , ne rêvons pas , je ne pense pas que ça puisse arriver , J’en serai le premier étonné !.. Pas les mêmes mentalités qu’au Stade – Français non plus ! . C’est déjà bien différent !..