Pour une première finale ( Source Rugby 365 )

Pour une première finale ( Source Rugby 365 )

30 avril 2010 - 11:15

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TOULON_WILKINSON_250110Toulouse n’est plus seul. Comme les hommes de Guy Novès, Toulon peut encore rêver d’un doublé. Deuxième à l’issue de la saison régulière du Top 14 et déjà qualifié pour le dernier carré, le RCT peut aussi rêver d’un sacre européen. Certes, ce n’est pas le plus prestigieux, puisqu’il s’agit du Challenge européen et non de la H Cup, mais les Toulonnais ne sont plus qu’à 160 minutes d’un premier bonheur. « Maintenant, on est rentré dans une autre dimension, c’est la cinquième dimension, un truc irréel, lance le président Mourad Boudjellal. On laisse faire. Ce qu’il se passe en ce moment à Toulon, c’est de la science-fiction pure et simple et on va se réveiller bientôt. » Auteurs d’un parcours remarquable, à l’image du quart de finale facticement remporté face aux Scarlets (38-12) le 10 avril dernier, les joueurs de Philippe Saint-André se sont pris au jeu. Surtout ceux qui n’ont pas eu la chance d’avoir beaucoup de temps de jeu en Top 14. Avec un symbole : Matt Henjak.

Uniquement qualifié en Coupe d’Europe, le demi de mêlée australien, qui a même été promu capitaine par le staff, a parfaitement tenu son rôle. Tout en mettant ses états d’âme de côté. « Je regarde les autres jouer en championnat et même si je suis proche d’eux, je suis un peu frustré de ne pas pouvoir participer au beau parcours en Top 14, dit-il. Alors, je compte bien me rattraper avec cette compétition. Vendredi, ça va être un gros match. Une demi-finale, ça se joue mais surtout ça se gagne et j’ai donc hâte d’en découdre. » Il n’est d’ailleurs pas le seul. A l’image de Jonny Wilkinson et Luke Rooney, absents lors du déplacement victorieux à Brive la semaine dernière, certains vont pouvoir se dégourdir les jambes. Et tenter d’offrir à leur club une douzième victoire consécutive toutes compétitions confondues (Toulon a remporté ses neuf dernières rencontres en championnat, deux en Challenge). Pour le staff, il n’est pas question de parler d’impasse. Simplement d’un turnover logique deux semaines avant la demi-finale de Top 14.

On en oublierait presque de parler de l’adversaire de vendredi. Il s’agit du Connacht, tombeur de Bourgoin (23-20) au tour précédent. Derniers de la Ligue celte, avec onze défaites en dix-sept matchs, les Irlandais ne sont pas franchement des foudres de guerre. « Si le Connacht est en demi-finale, ça montre bien qu’il s’agit d’une bonne équipe et ils ont gagné récemment contre le Leinster, champion d’Europe en titre, souligne pourtant le demi de mêlée Pierre Mignoni. Ça prouve bien qu’ils en veulent. » Suffisant pour stopper la belle série du RCT au Sportsground de Galway ? Sur le papier, c’est difficile à imaginer. Surtout qu’en cas de victoire, les Varois pourraient retrouver le stade Vélodrome le 23 mai pour une finale contre les Wasps ou Cardiff. En rêvant d’un disputer une seconde, encore plus attendue, six jours plus tard au Stade de France.

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