Qui prendra le dessus entre Nicolas Depoortere et Leicester Fainga’anuku ?
Qui prendra le dessus entre Nicolas Depoortere et Leicester Fainga’anuku ?
Le samedi 21 juin 2025 à 11:33 par David Demri
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C’est un choc dans le choc. Ce samedi soir, au cœur de la demi-finale du Top 14, une opposition s’annonce particulièrement scrutée : celle des numéros 13. Nicolas Depoortere pour Bordeaux-Bègles, Leicester Fainga’anuku pour Toulon. Deux profils puissants, deux styles radicalement opposés, un seul objectif : faire la différence.
Statistiques identiques, styles divergents
Ils ont disputé le même nombre de matchs cette saison (22), mais leur manière d’aborder le jeu est aux antipodes. « C’est assez paradoxal et difficile à expliquer mais ils se ressemblent autant qu’ils ne sont différents », analyse Pierre Boudehent via Midi Olympique, qui les a tous deux affrontés. Taille comparable – 1,94 m pour le Bordelais, 1,89 m pour le Néo-Zélandais – mais un écart de poids significatif : 94 kg contre 109 kg.
« On ne peut pas faire mentir des chiffres (rire). Ça joue bien évidemment sur le jeu, et c’est normal. Fainga’anuku est beaucoup plus dans l’affrontement sur le terrain […] Depoortere est plus un chasseur d’espaces », poursuit Boudehent. Là où le Toulonnais brise les lignes, le Girondin file entre elles. Deux menaces, deux armes.
Un duel à haut enjeu
À Lyon, chaque mètre gagné pèsera lourd. « Quand tu es centre, il faut faire du bien à ton équipe lors de chacune de tes interventions. […] Celui qui gagnera son duel à Lyon donnera un énorme avantage à ses coéquipiers », prévient Boudehent.
Depoortere pourrait bien profiter de la mobilité de l’UBB et d’un rythme élevé pour faire vaciller son adversaire. « Bordeaux-Bègles va devoir jouer sur le jeu de mouvement […] Si le Néo-Zélandais est en retard, Depoortere pourrait avoir du champ et se régaler », détaille l’international. En face, Fainga’anuku cherchera à imposer le ton d’entrée. « Dès les premiers contacts, son objectif sera de montrer qu’il est là ».
Le rôle clé des partenaires
Mais un centre n’est jamais seul dans l’arène. L’alchimie avec son binôme compte énormément. Moefana pour Depoortere, Sinzelle pour Fainga’anuku : deux associations aux dynamiques bien différentes. « Moefana se rapproche un peu plus de Fainga’anuku […] Sinzelle fluidifie le jeu », souligne Boudehent. Et ces dynamiques pourraient peser lourd dans le rapport de force.
Si Moefana trouve les brèches, Depoortere en profitera. Si Sinzelle orchestre bien le tempo, Fainga’anuku aura les canaux pour faire parler sa puissance.
Un duel de numéros 13 ? Oui. Mais un bras de fer collectif, où chaque appui, chaque choix, chaque intervalle pourrait dessiner la route vers la finale.
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Essayer de comparer l’incomparable, pff.
Et oublier de comparer ceux qui vont leur donner la balle…
Hier soir j’ai regardé Toulouse bayonne pas un seul ralenti de canal sur une éventuelle faute pas une seule intervention de l arbitrage vidéo sur un essai que même le commentateur dit je cite « il faudrait revoir sur un éventuel en-avant du joueur sur la passe… » rien je suis en admiration devant cela !!! Je vous donne rendez-vous ce soir pour supporter notre équipe et la vous allez voir il va y avoir 50 ralentit de canal l arbitrage vidéo va faire son show, ils vont remonter aux 17 eme temps de jeu pour voir s il n y a pas un éventuel en-avant de passe du toulonnais, voir une position de hors jeux !!!! Rendez vous ce soir !!!!
Je suis étonné qu’aucun toulousain ne soit encore venu te faire la morale sur ta « paranoïa »… XD
on fête notre victoire 🙂
mais tu as raison, un beau spécimen de parano
tu vois que toi aussi tu t’en aperçois 🙂
Regarde le match ce soir tu vas voir si je suis parano!!!!
c’est quoi le rapport avec l’article jeanfrançois le vie-ux sac ?
Toulouse a un jeu parfait,aucun en avant,pas besoin du ralenti,ce sont les inventeurs du beau rugby ça me gave comme dirait Daniel!!!!
la difference ce soir va se faire au niveau du 10
Oui, quand on jouera à 10 contre 16.