Racing 92 – Toulon: Choc à venir entre deux talentueux ailiers du Top 14
Racing 92 – Toulon: Choc à venir entre deux talentueux ailiers du Top 14
Le vendredi 25 mars 2016 à 9:08 par David Demri
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Titulaires ou pas, les grands joueurs ne manqueront pas samedi à Lille. Parmi eux, Juan Imhoff et Drew Mitchell font partie du clan des indiscutables. Ceux dont les noms viennent instinctivement dans les matchs importants au moment de coucher une composition d’équipe. Imhoff, Mitchell, deux dynamiteurs sur lesquels on peut compter pour assurer le spectacle dans le stade couvert de Pierre-Mauroy.
Mitchell, l’exemple à suivre
Le Racingman et le Toulonnais n’ont plus besoin de démontrer leur capacité à briller dans les grandes occasions. Ils en ont tous deux fait la preuve lors de la dernière Coupe du monde en terminant meilleurs marqueurs d’essais de leur sélection (5 pour Imhoff, 4 pour Mitchell). Un statut de tueur des zones de marque que l’Australien affirme d’année en année avec une constance remarquable.
« Il a pour moi l’avantage dans ce duel car c’est un joueur de très haut niveau », dit modestement le Puma. « On se ressemble un peu car on n’est pas les plus costauds (1,80m, 85kg pour le Toulonnais ; 1,82m, 82kg pour le Ciel et Blanc, ndlr) mais on vit le rugby et on apprécie de toucher le ballon et de se régaler. Il adore son sport et ça me fait du bien de voir des ailiers comme lui. Quand il se sent bien et qu’il est en confiance, il fait ce qu’il veut. C’est un joueur que j’admire beaucoup. Il tape dans le ballon, il fait jouer, il joue lui-même et quand il doit marquer, il marque. C’est la grande classe ! Il est tout simplement un des meilleurs ailiers du monde. C’est pour ça que je le place dans une catégorie un peu au-dessus de la mienne ». Le Wallaby aura en plus la motivation de marquer cette affiche de sa patte le jour de ses 32 ans.
Le Top 14, la Coupe d’Europe: chacun son terrain de jeu privilégié
Les statistiques sont claires, Juan Imhoff est plus transcendé lorsque viennent les joutes du Vieux Continent. En cinq saisons avec le Racing, l’ancien des Pumas a disputé 25 matchs européens – dont 22 en tant que titulaire – et marqué 15 essais. Un ratio de 0,6 essai par match qui grimpe encore si on ne prend pas en compte la saison 2013-2014, où il est resté muet sur les cinq rencontres où il a pris part.
Il redescend en revanche à 0,28 en Top 14 (17 essais en 60 parties). Pour Drew Mitchell, c’est un peu l’inverse. L’Australien n’a inscrit « que » 4 essais en 16 apparitions européennes (0,25/match), mais souvent décisifs puisque le seul réussi cette année donne la qualification au RCT contre les Wasps (15-11), et un des deux de la saison dernière crucifie Clermont en finale (24-18). En championnat, c’est 19 essais en 50 matchs (0,38/match) et une impressionnante série en cours de 6 essais en 8 rencontres de Top 14 cette année. Pour samedi, les chiffres parlent en faveur de l’ailier varois.
Mitchell roi des réseaux sociaux
Sur ce terrain, Drew Mitchell place la barre très haut: « Il est très rapide et il me fait beaucoup rire », concède volontiers Imhoff. « Il a toujours des bonnes phrases et des bons mots et on se régale ». Les vidéos de ses tentatives de records du monde improbables (pommes écrasées avec le bras, gâteaux ingurgités…) font le bonheur de ses 63 400 followers (contre 50 200 pour Imhoff). Le dernier en date, où il a battu, avec l’aide de son coéquipier Matt Giteau, le nombre de passes réalisées en une minute, cartonne sur Twitter.
Imhoff s’est préparé pour le sprint final
La gestion de cette saison post-Coupe du monde est, pour l’instant, également à l’avantage de Drew Mitchell. Avec 7 essais en 11 rencontres toutes compétitions confondues (0,63/match), il est en avance sur son homologue francilien (5 essais en 13 matches, soit 0,38/match). L’Argentin est en mode diesel cette saison et s’en explique : « Quand j’étais jeune, j’essayais de commencer mes saisons à 110 % et soit je me blessais soit j’étais cuit à un moment donné. Ce que je recherche, c’est la maturité du joueur de rugby. Pour arriver au même niveau que j’avais à la Coupe du monde, c’est compliqué mais c’est aussi possible. Il faut savoir accepter que les matchs les plus importants sont ceux qui arrivent maintenant et c’est là où j’espère atteindre mon meilleur niveau » .
Cela tombe bien. Avec la fin du Tournoi des 6 Nations, le Racing compte bien sur la venue du champion d’Europe pour lancer officiellement son sprint final. Une course folle sur deux tableaux dans laquelle Imhoff et Mitchell joueront forcément un rôle majeur.
Source: rugbyrama.fr
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3 Commentaires
sauf que Mitchell est pas dans le groupe… merci rugbyrama….
oui en fait on peut dire que cet article a fait un plouf dans l’eau 😉
Pathétique « journaliste » de Rugbyrama… 🙂