Rayan Rebbadj : « Évidemment, j’ai Toulon dans un coin de ma tête, mais… »
Rayan Rebbadj : « Évidemment, j’ai Toulon dans un coin de ma tête, mais… »
Le lundi 29 juillet 2024 à 18:03 par David Demri
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Le trois-quarts du Rugby Club Toulonnais, Rayan Rebbadj s’est confié dans les colonnes du Midi Olympique pour évoquer le titre Olympique remporté par l’équipe de France à VII, samedi, contre les Fidji.
Il revient sur ces moments incroyables. Extrait:
Avant tout, nous avons tous profité à fond de l’ambiance du stade, c’était magnifique de passer ce moment. Après, rien que le fait d’arriver au Club France et de découvrir tout ce monde qui nous attendait, c’était incroyable. Et puis aller sur un plateau comme on voit à la télé et de pouvoir crier « Allez l’OM »… La suite, je vous passe les détails.
Tous ces instants sont des souvenirs pour la vie. On a vécu tant de choses ensemble. Après, je crois qu’il y en a qui ont prévu de se faire tatouer, d’autres qui vont faire je ne sais pas quoi. Moi, ça restera dans le coeur et c’est bien le principal. Et dans la tête.
Il dévoile quels ont été pour lui, les moments les plus forts de cette aventure. Extrait:
Le coup de sifflet final, déjà, puis le moment où je suis allé voir ma famille avec la médaille au cou. Une médaille qui me casse les cervicales d’ailleurs, à force de la porter (grimace). .. Quand j’ai retrouvé les miens avec ça, j’ai ressenti une sacrée fierté. D’autant plus quand tu viens d’un endroit où on n’a pas trop l’habitude de voir des champions olympiques. Là, je peux dire que je suis entré dans l’histoire de ma ville, Port-de-Bouc.
La famille Rebbadj était présente à Paris pour l’occasion. Extrait:
J’avais mon papa, la soeur de ma mère, ma cousine que je considère comme ma sœur, mon meilleur ami et quelques collègues de Port-de-Bouc, dont certains travaillaient au stade et étaient accrédités. De les voir sourire (il marque une pause)… Mais eux ne lâchent pas les larmes. Ils sont durs. Moi, oui, j’ai craqué… Tant de travail, tant de sacrifices… Je suis fier.
Je repense à Laïd.mon premier entraîneur à Port-de-Bouc. Avant, je faisais du foot. Il était venu me chercher dans le quartier pour une initiation rugby. Mes oncles jouaient au rugby, j’ai testé et ça m’a plus… Il m’a alors dit : « Si tu viens essayer, tu auras la première licence gratuite. » Ça m’a un peu chauffé, je le reconnais. Et du coup, un soir, je suis sorti de l’école avec mon « survêt » de l’OM comme d’habitude et, au lieu de partir au foot en bas – j’en avais d’ailleurs un peu marre – je suis allé au rugby et je n’ai plus lâché.
Mais dans ce groupe, vous savez, il y a des joueurs de partout, de Paris, de « Perpi », de Toulouse et d’ailleurs, c’est ce qui fait notre force. Nous avons tous des chemins différents et cette diversité n’a fait qu’enrichir ce groupe.
Il évoque ensuite sa décision de mettre sa carrière à XV entre parenthèses pour se donner à fond pour le rugby à VII. Extrait:
Une carrière, c’est comme ça. Il y a des directions à prendre, on les suit ou non. Et ça peut demander des sacrifices. Dans cette équipe, nous en avons tous fait. Car on avait ce rêve, cette ambition. Et ça a été récompensé. Franchement, c’est dur de trouver les mots. Je ne réalise pas encore. Quand je me remémore mon chemin, c’est… Si on m’avait dit, il y a dix ans, que je deviendrai champion olympique, je n’y aurais pas cru une seule seconde.
Pour conclure, il évoque son retour à Toulon. Extrait:
Je ne pense pas trop à la reprise pour l’instant. Évidemment, j’ai Toulon dans un coin de ma tête. Mais je vais avant tout penser à bien récupérer car j’ai beaucoup enchaîné cette année et j’ai besoin de reposer mon corps.
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manifestement, il a plus l’OM en tête que le RCT…
je ne l’ai pas entendu cité Toulon une seule fois dans toutes ses interventions.
Je peux me tromper, mais je ne sens pas chez lui un grand amour du maillot rouge et noir ni même un attachement à notre club…
Mais lâche le, il est champion olympique, il représente la France, il a l’or autour du coup.
Tu penses vraiment qu’il a le devoir de citer le mot RCT à chaque phrase ? Dupont a parlé de Toulouse ? Lacazette a parlé de Lyon ?
@Ligure : vous devriez prendre le temps de tourner vos doigts avant de vous jeter sur votre clavier et juger ce joueur que vous ne connaissez pas. Rayan Rebbadj a été formé au RCT. Il est le 5eme membre de sa famille (sur 6 au total) à en défendre les couleurs. Le muguet est gravé sur leurs poitrines depuis plus de 3 décennies désormais. Je suis toujours impressioné par la capacité de jugement de certains internautes à la lecture de quelques lignes d’interview.
il ne jouait pas pour le RCT mais pour les JO… Vous le saviez??? D’ailleurs vous avez tout faux car il a cité Toulon… Dupont n’a pas une fois parlé de Toulouse et c’est tout à fait normal…
Voici une très belle histoire personnelle
Respect pour Ryan en lui souhaitant de se faire une place en Top 14 avec le RCT
quand on est toulonnais on ne peut pas etre pour l’ om…mais bravo pour sa performance xxl…
Ça tombe bien, il est de Port de bouc dans le 13, comme l’Om !
Tu as tellement raison
https://www.dailymotion.com/video/x8m1k2b
Regardez a 1h 17
Tu nous parles d’un temps,que le moins de vingt ans ne peuvent pas connaître ( même 30 , même 40 et peut-être 50!
Pour un jeune, le 7 c’est le pied, voyages dans le monde entier, l’hiver au soleil, peut-être moins d’entrainements. Mais le club c’est la famille, c’est à lui de voir, mais il a toutes les capacités pour le XV.
C’est clair. Et je lui conseille de choisir 1000 fois les voyages dans le monde entier. C’est tellement au dessus de tout au niveau expérience de vie !