Retour sur Toulon-Glasgow (51-28)
Retour sur Toulon-Glasgow (51-28)
Le lundi 14 octobre 2013 à 21:08 par David Demri
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L’exception française a du bon. La preuve vient du fait que si le Top 14 est le championnat le plus attractif au monde, ce n’est pas uniquement en raison des comptes en banque de quelques richissimes mécènes qui enrôlent les meilleurs joueurs du monde. C’est aussi parce que ces mêmes joueurs sont, par le truchement des règles du Top 14, contraints de livrer le meilleur d’eux-mêmes, et ce de la première à la dernière minute. Nous voulons tout simplement ici parler de l’instauration du point de bonus offensif fait au différentiel entre les essais marqués et les essais encaissés, en vigueur depuis la saison 2008-2009 en France. Le principe ? Trois essais de plus que l’adversaire, sinon rien. Mais pas en Coupe d’Europe où, comme de partout dans le monde, seuls quatre essais suffisent. Résultat ? On assiste à des premières mi-temps de haute-volée, avant de lutter contre le sommeil dans le deuxième acte. A quoi aurait ressemblé ce Toulon-Glasgow avec la règle du bonus offensif « à la française » ? A un match dont l’intensité aurait été digne d’une rencontre internationale. Au lieu de cela, les Toulonnais ont baissé la garde en seconde période. Et permis aux Ecossais de ramener un point de bonus offensif que n’auraient pas renié les Bayonnais de l’ère Jean-Pierre Elissalde, qui n’avaient pas leur pareil pour ramener, en procédant de la sorte, de précieux points de leurs déplacements chez les cadors du championnat. Ces Bayonnais qui, justement, furent indirectement à l’origine du changement de la règle de bonus offensif en Top 14…
Source rugbyrama.fr
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