Revol explique que le discours de Pierre-Henry Broncan ne passait plus auprès du groupe Castrais

Revol explique que le discours de Pierre-Henry Broncan ne passait plus auprès du groupe Castrais

2 mars 2023 - 11:09

3 Commentaires

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Le président du Castres Olympique, Pierre-Yves Revol a récemment pris la décision de licencier son manager Pierre-Henry Broncan en raison des mauvais résultats de l’équipe Tarnaise.

Interrogé via L’équipe, ce-dernier affirme que cette décision a été très difficile à prendre. Extrait:

« C’est une décision d’autant plus difficile à prendre quand vous appréciez votre manager, ce qui est mon cas. Et quand vous avez vécu avec lui une belle aventure. Il est arrivé comme adjoint, je l’ai promu manager avec les résultats que l’on connaît. Je savais bien que certains observateurs ne comprendraient pas forcément cette décision. »

Il explique pourquoi il a pris cette décision à ce moment-là de la saison.

Selon lui, le discours de son manager ne passait plus au sein du groupe Castrais. Extrait:

« D’abord, j’ai écouté le manager, son analyse de la situation. Son rapport avec le groupe était, me semble-t-il, assez pessimiste depuis quelque temps. Évidemment, j’ai analysé aussi la situation du groupe et de ses leaders qui ne m’ont d’ailleurs jamais demandé explicitement son départ. J’ai ressenti cependant qu’ils recherchaient un déclic et une évolution devant une situation d’échec.

Là, j’ai estimé qu’il fallait prendre une décision parce que nous sommes vraiment en grand danger, changer le cours des choses pour s’en sortir. Ce n’est pas la perspective d’une saison ratée qui en est la cause. Un club comme le nôtre, surtout après une finale (défaite 10-29 contre Montpellier), peut s’accommoder d’une saison en demi-teinte. Et dans ce cas-là, on aurait sans doute, avec lui, corrigé certains points à l’intersaison. Là, c’est vraiment la perspective réelle d’une descente à l’étage inférieur qui m’a fait ressentir que je ne pouvais pas attendre que les choses se passent sans tenter une opération de sauvetage. Cela passait par un changement même si je suis conscient que cela ne garantit rien. »

Pour conclure, Pierre-Yves Revol indique ne jamais passer par des agents pour recruter un entraineur. Il s’explique. Extrait:

« Je ne passe pas par des agents pour des entraîneurs. Je pense que c’est important que la relation entre le président et l’entraîneur soit la plus directe possible, sans filtre et sans être entravée par d’autres considérations. C’est un engagement entre hommes. Je dois être l’un des rares, pour ne pas dire le seul, à le faire. Peut-être car que je suis dans le milieu depuis longtemps, que les acteurs me connaissent, que je les connais, et qu’au-delà des aléas de la collaboration il y a un climat de confiance qui s’instaure plus facilement. »

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3 Commentaires

  1. RALFIN 2 mars 2023 à 13h- Répondre

    avec broncan,castres etait 11 eme,mais faisait de bons matchs et n etait jamais tres loin,je pense qu avec broncan,castres se serait maintenu sans problème
    revol cherche a se justifier d avoir virer broncan,comme marti l a fait avec urios,mais ds les cas,POUR MOI CE SONT DES ERREURS

  2. Gilbert 2 mars 2023 à 17h- Répondre

    La décision de se séparer de Broncan peut paraître surprenante mais force est de constater que Revol en 30 ans de présidence a souvent pris les bonnes décisions que ce soit dans le choix des entraîneurs comme celui des joueurs.
    C’est lui qui avait notamment fait venir à Castres un certains Gary Whetton dont on limite injustement la carrière au Brennus volé aux Grenoblois en 1993, alors qu’il avait apporté une vrai rigueur au jeu castrais.
    Quand au recrutement estampillé Pro D2 qu’on lui reproche, il avait permis deux titres de champion de France en 2013 et 2018 avec des inconnus comme Talès, Dulin, etc..

  3. Garry 38 2 mars 2023 à 18h- Répondre

    Le management à l’ere du professionnalisme, finaliste en juin et débarqué 8 mois plus tard… Autre temps autre mœurs, en 1992 si Jc Ballatorre avait
    été débarqué en mai on aurait jamais touché le bouclier, d’autant que certains joueurs cadres de l’époque et non des moindres (un international, grand, les cheveux frisés) disait de lui qu’il était « raide »