Le manager du Rugby Club Toulonnais, Richard Cockerill s’est confié dans les colonnes de La Provence afin d’évoquer la demi-finale de Top 14 à venir contre La Rochelle, programmée vendredi soir au Stade Vélodrome de Marseille.

Ainsi, le technicien Anglais explique avoir insufflé un nouvel état d’esprit à l’équipe en reprenant les commandes de la formation Varoise. Extrait:

« Le plus important est le management des joueurs à l’entraînement, d’insuffler un état d’esprit à l’équipe. On a mis en place un style de jeu direct, physique, la défense va mieux, l’attaque joue simple mais est forte car il y a des joueurs très bons avec le ballon, on a un bon contrôle du terrain. Ce n’est pas la peine de chercher des passes magiques, on s’applique à pratiquer un jeu simple et propre. Avec les bons joueurs qu’il y a, le rugby n’est pas difficile. Mais c’est la même chose pour tout le monde, y compris les All-Blacks ou les Saracens. A la fin d’un match, tu regardes le score et c’est ça le plus important, pas la volonté de divertir. »

Sa seule volonté est que le RCT gagne et peu importe la manière. Extrait:

« C’est toujours plus facile le lundi quand tu gagnes. L’état d’esprit est bon désormais, le club s’est ressoudé. Quand j’ai commencé comme entraîneur principal, l’objectif était de gagner. Le style est secondaire, il vient avec la confiance. Le principal est que le RCT soit en forme au meilleur moment, quand on vit les matches les plus importants. C’est show time ! »

Par ailleurs, l’ex-manager de Leicester avoue qu’avec lui, les entraînements sont plus durs. Extrait:

« Avec moi, l’entraînement est peut-être un peu plus dur, mais j’ai compris la mentalité française. Il ne faut pas voir une critique dans ce que je dis, c’est juste différent. J’ai compris ça. Ici, j’ai dû user de toute mon expérience pour trouver un équilibre. Il y a des joueurs qui viennent du monde entier, dans un contexte joli et chaud, sur la Côte d’Azur, c’est toujours: « Pas de souci, tranquille! » Mais tu vas à Clermont ou en Angleterre, ce sera deux autres contextes différents. Chacun a ses particularités, il faut faire avec. »

Pour conclure, Richard Cockerill affirme qu’une équipe évolue toujours en fonction de la mentalité de son entraîneur. Il en profite pour rappeler la bonne attitude des joueurs contre Castres. Extrait:

« L’équipe joue toujours selon la mentalité de l’entraîneur. Aujourd’hui, quand tu joues contre Toulon, tu joues contre moi. Après, c’est juste de la discipline, de la motivation. L’entraîneur est important mais il change, le plus important reste la connexion émotionnelle entre l’équipe et ses supporters. Contre Castres, ce qui s’est passé dans le stade, c’est juste énorme car l’équipe était dans le combat, elle n’a rien lâché dans un scénario contraire. »