Rory Kockott évoque un moment difficile de sa carrière : Lorsqu’il a failli signer à Toulon
Rory Kockott évoque un moment difficile de sa carrière : Lorsqu’il a failli signer à Toulon
Le samedi 4 décembre 2021 à 0:33 par David Demri
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Le demi-de-mêlée du Castres Olympique, Rory Kockott prendra sa retraite sportive au mois de juin prochain.
Lors d’un long entretien accordé à RMC Sport, ce-dernier relativise énormément sur la fin de sa carrière. Extrait:
« Le rugby n’est qu’une partie de la vie. Il y a aussi d’autres choses. J’ai vu tellement de joueurs qui ont eu du mal à passer à autre chose après leur carrière. Le plus important, c’est d’avoir au moins une vision. Savoir dans quelle direction tu veux aller. Même si la question d’arrêter est toujours difficile. »
Il précise ne pas du tout être triste de devoir prendre sa retraite sportive, bien au contraire. Extrait:
« C’est excitant. Magnifique. On passe tous des années à jouer au rugby. Moi j’ai eu énormément de chance de commencer très jeune, dans une équipe énorme, lors de mes premières années aux Sharks. De jouer une finale de Super 15, d’avoir la chance de jouer avec des joueurs qui ont marqué le rugby mondial, des entraîneurs qui marquent toujours le rugby mondial. Ce sont des choses qu’on ne doit pas oublier. »
Dans la foulée, il indique qu’il n’aurait jamais pensé rester à Castres si longtemps, à savoir 10 ans. Extrait:
« Je savais que je resterai en France. Mais rester à Castres, gagner deux titres, passer toutes ces années, connaître des personnes, des amis, le public, ça va au-delà du rugby. C’est ma vie. Je suis arrivé à l’âge de 25 ans, et pendant dix ans, beaucoup de choses se sont passées. J’étais un homme immature, avec beaucoup de choses à apprendre dans la vie et dans le sport. Il y a eu beaucoup d’évolution, notamment dans ma vie personnelle. Ça te change le moule. Je n’aurai pas été le même en restant en Afrique du Sud. J’ai eu la chance de venir. Et la chance de rester. »
Concernant ses sélections en équipe de France, il affirme en être très fier. Extrait:
« C’est un honneur pour moi d’avoir joué avec l’équipe de France. Car il y a beaucoup de joueurs avant et après moi qui n’ont pas eu et n’auront jamais cette chance. Cette période 2014 et 2015 n’était pas une période facile pour l’équipe de France. L’environnement n’était pas tout à fait sain et ce serait mentir de dire que ce n’était pas difficile. La chance s’est présentée et je l’ai pris. »
Pour conclure, Rory Kockott se rappelle de certains moments difficiles de sa carrière, comme lorsqu’il a failli rejoindre le Rugby Club Toulonnais avant de finalement se rétracter. Extrait:
« Il faut se rappeler des moments durs, parce que ce sont ces moments qui te font progresser le plus. Le match face à Toulon la même année, après le fait que je devais aller là-bas et que je suis resté. Un contexte particulier mais ça aussi c’est des moments pas faciles dans les lesquelles il ne faut pas être faible. C’est bien d’avoir des situations comme ça dans la vie, où tout ne va pas comme tu veux. Ça créé du caractère, une flamme, un appétit, de la volonté. Et bien sûr il y a eu le titre de 2018. »
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13 Commentaires
J’aurai cependant tant aimé à cette époque qu’il puisse porter également ce beau maillot rouge et noir frappé du muguet . Son talent aurait pu probablement nous rendre fiers services , je crois . Comme bien sûr , je fus déçu qu’il se rétracte . Dommage !..
Moi j’étais heureux qu’il reste à Castres rory est chez lui
C’était le temps où lorsqu’on avait besoin d’un joueur on se positionnait sur les meilleurs possible et non pas sur les remplaçants de chaque club.
On gagnait les négociations et on faisait peur. Tellement peur qu’ils ont inventé les JIFF et surtout le salary cap pour nous empêcher qu’il y est trop d’écart sur nos poursuivant.
Aujourd’hui le salary cap sert d’excuse pour notre president
C’est peut être pas plus mal non plus, toute proportion gardé (car là ca commence à faire trop), car avec les quelques clubs qui ont des présidents avec un plus gros potentiel financier, on aurait 3-4 très très grosses équipes et 10 équipes derrières qui joueraient seulement pour être qualifié pour la coupe d’Europe…
Crois tu vraiment que ces règles sont respectées ?
Personne n’est payée off-shore, les postes fictifs parallèles n’existent pas, et aucun contrat d’après carrière n’est proposé. Les lois sont faites pour ceux qui les respectent : 3 à 4 clubs sont hors budgets avec la bénédiction de la ligue, semble t’il…
Comment avoir des pouces rouges sur les post de M. Fery et Zouz?? Leurs commentaires sont juste et à propos. On vit dans un monde merveilleux…. bref…
C’est surtout que quand Mourad a porté le budget à 30 millions d’euros il y avait 2 clubs à ce niveau maintenant il y en a 10 . Donc augmentation des salaires et les meilleurs joueurs peuvent faire jouer la concurrence . Se rappeler l’exemple de Dan Carter : il a mis toutes les propositions sur la table et a signé au Racing le plus offrant.
Augmentation des salaires + salary cap+ Jiff = le modèle de Mourad a disparu.
Pas de souci @Yo83 , moi tu sais perso les pouces rouges je n’en fais même pas cas , j’ai mes idées bien conçues , ils ont les leurs et l’on dira tout simplement que cela peut se respecter quelque part également . Au contraire et ce n’est certes encore pas pour demain , mais le monde deviendrait plutôt soudainement *merveilleux* si nous étions tous d’accord en commun , et surtout bien trop monotone , comme dirait certains de nos compatriotes . Mieux vaut en sourire et totalement ignorer !.. T’inquiète pas et merci pour ta bravoure @Yo !..
Bon, il avait signé. Il nous a payé.
Comme disent les anglais : « So long guy, and thanks for all the fish. »
Rory je l’ai détesté ce mec , mais j’aurais aimé ce mec s’il avait joué à Toulon.
Il nous a fait perdre Ruan Pienaar, c’est double sanction pour nous quand même.
Content Rory… que tu n’es pas porté notre beau maillot