Aurélien Rougerie, comment peut-on laisser échapper la victoire alors qu’on mène 15-6 à la 48e ?
On ne peut s’en prendre qu’à nous-mêmes, car on fait une erreur qui nous coûte très cher, sur un ballon relâché. Je suis loin de l’action, je ne sais pas exactement ce qui se passe mais je vois Delon Armitage filer vers notre en-but.

Que retenir de cette défaite ?
On doit faire un travail sur nous-même. Nous sommes très déçus pour le groupe et aussi pour nos supporters, qui font beaucoup de sacrifices financiers pour nous suivre et venir jusqu’ici. Nous sommes déçus de ne pas leur offrir le titre européen. C’est à nous, maintenant, de travailler là-dessus, d’apprendre, d’évoluer. Nous n’avons pas encore les rebonds favorables.

On a l’impression que l’équipe qui a fait le jeu n’a pas été récompensée. C’est aussi votre sentiment ?
Vous savez, celui qui produit du jeu s’expose toujours au déchet. Nous avons eu du déchet, aussi, parce que les Toulonnais ont mis une pression suffisante et efficace en défense pour nous obliger à faire ces en-avant. Il faut remettre les choses dans leur contexte. C’est tout à leur honneur. A nous d’éviter, maintenant, de faire cette passe de trop pour conserver le ballon et l’avancée. Là, on passe à côté d’un point. C’est rageant.

Quels mots avez-vous eu pour vos coéquipiers, dans le vestiaire, à la fin du match ?
Pour être honnête, je n’avais pas de mots à la fin du match. Ceux qui ont souhaité s’exprimer se sont exprimés mais moi j’ai eu du mal. (Silence) J’ai toujours du mal, d’ailleurs. Car j’ai un grand sentiment de déception et de frustration.

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