Sébastien Bruno, la trentaine heureuse

Sébastien Bruno, la trentaine heureuse

2 juillet 2013 - 9:54

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Toulon/RacingMetro92 - Top14En posant ses valises à Toulon, Sébastien Bruno ne devait pas imaginer connaître des saisons aussi longues d’une telle intensité. Il avait effectué ses débuts professionnels lors de la saison 1997-1998 du côté du stade de la Méditerranée, lorsque l’AS Béziers trustait les premières places en championnat. Cinq ans plus tard et un aller-retour de Pau à Béziers, il s’engagea avec Sale, où il connaîtra ses premiers grands succès en club, à savoir un titre de champion d’Angleterre en 2006 et deux petites Coupes d’Europe en 2005 et 2006. C’est alors qu’il fait ses premiers pas en équipe de France en 2002 à l’occasion du Tournoi des VI nations mais il ne joue que contre le Pays de Galles. Toutefois, il fait partie des joueurs qui réalisent le Grand Chelem cette année là. L’ancien Biterrois comptabilise au total 25 sélections, deux Tournois des VI nations (2006, 2007) et participe à la Coupe du Monde en 2007.

Infatigable

En 2009, après douze ans de carrière au plus haut niveau, il rejoint le RC Toulonnais et ses stars pour y terminer « paisiblement » sa vie de rugbyman. Il n’en est rien ! Devenu rapidement titulaire, il enchaîne depuis quatre ans des saisons à quasiment trente matchs joués. Si bien que cette année, Top 14 et H Cup confondus, il a participé à 28 rencontres dont 21 en tant que titulaire. Mais ce qui est nouveau pour lui, c’est le fait de jouer les premiers rôles tous les ans avec son club. Depuis qu’il est sur la Rade, Sébastien Bruno a participé à deux finales de Top 14 (certes perdues face à Toulouse en 2012 et Castres en 2013), deux finales de l’Amlin Cup (perdues elles aussi contre Cardiff en 2010 et Biarritz en 2012). Mais il a remporté tout de même la H Cup cette année au terme d’une finale complètement folle face à Clermont.

Sébastien Bruno est un talonneur très complet. Précis au lancé et précieux en mêlée mais moins perforant que par le passé, il a un peu délaissé le jeu de balle qui faisait sa force, au profit d’un combat de tous les instants dans les phases de rucks où il est devenu redoutable. Il sera à coup sûr sur le pied de guerre lors de la saison qui s’annonce pour aller chercher la seule chose qui lui manque, à savoir le Brennus.

Rugbyrama

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