Lors de la conférence d’avant match Toulon – Toulouse, ce samedi à 14h00 au Stade Mayol, le talonneur Sébastien Bruno évoque le fait de jouer au Stade Mayol et non au Vélodrome comme à l’habitude face aux Toulousains:

« Jouer à Mayol est un atout oui mais au Vélodrome ça ne nous a pas mal réussi non plus et ça change du quotidien. C’est vrai que pour les supporters, c’est un cadeau de recevoir Toulouse à Mayol. Je pense qu’ils attendaient cela depuis un moment. C’est notre maison, c’est là où on se sent le mieux, on a nos habitudes donc ça peut être un avantage pour nous. »

Il aborde la mauvaise période de Toulouse depuis quelques matches maintenant:

« C’est vrai qu’en ce moment, Toulouse ne pratique pas le rugby qu’ils pratiquaient il y a trois ou quatre mois. Contre Brive ils ont eu du mal, mais c’est une grande équipe. Ils gagnent toujours leurs matches même quand c’est dur. Ils sont passés un peu à travers à Edimbourg. Je pense qu’ils ont été un peu surpris par deux ou trois erreurs de chandelles et des petits détails. On sait que quand Toulouse est en difficulté, ils se resserrent, et avec les grands joueurs qu’ils ont et leur manager Guy Novès,  qui est un gars à poigne, ils rebondissent toujours. J’espère qu’ils ne vont pas rebondir contre nous ce week-end. »

Il avoue que l’équipe n’est pas complètement sereine avant d’affronter Toulouse:

« Quand tu joues contre Toulouse, si les gars sont sereins c’est qu’ils sont vraiment au dessus. On n’est pas serein, mais dans les gros matches on arrive à se resserrer et à sortir de grosses prestations. Mais après, aucun match ne se ressemble. On l’a vu contre Montpellier et les Harlequins. Quand on met une grosse intensité, on ne tremble pas. Mais contre Castres et le Stade-Français, dès qu’on commence à être moins virulent sur les rucks et moins présents sur les plaquages, on devient une équipe moyenne. J’espère que du premier au 23 mai on sera présent dans notre tête et on voudra vraiment marquer les Toulousains. »

Enfin, Sébastien Bruno affirme qu’il rêve de remporter le Brennus avant qu’il ne soit trop tard:

« Oui, 37 ans… il n’y a pas d’âge pour avoir faim. Je n’ai pas le palmarès de certains joueurs et mon rêve est de soulever comme d’autres ce bouclier. Pour moi ce serait une consécration et ce serait la plus belle chose qui pourrait m’arriver sportivement. Mais c’est pas facile car beaucoup de joueurs veulent le gagner et le soulever. J’espère le gagner cette année car après ce sera plus difficile pour moi. »

Retrouvez l’intégralité de l’interview en cliquant ici.