Parti de Toulon cet été, Selevasio Tolofua a choisi de poser ses valises en Auvergne, à Clermont. Un choix symbolique pour le troisième ligne de 27 ans, dont l’oncle Abraham avait déjà porté les couleurs de l’ASM au début des années 2000.

« Je connaissais déjà la région et notamment la ville de Durtol, juste à côté de Clermont ! Abraham a joué ici et c’est un joli clin d’œil d’être moi aussi un Jaunard », sourit l’ancien Toulonnais, via Midi Olympique.

Après une dernière saison en demi-teinte sur la Rade, où il a souffert du manque de temps de jeu, Tolofua affiche une motivation intacte.

Il explique d’ailleurs sa décision de quitter Toulon un an avant le terme de son engagement. Extrait:

« Je n’ai pas eu de blessure la saison dernière à Toulon. Mais je n’ai pas eu beaucoup de temps de jeu en raison des choix qui ont été faits. C’est comme ça, mais j’ai besoin de jouer, de prendre du plaisir et de me régaler. Clermont fait partie des trois grands clubs du rugby français au XXIe siècle, avec Toulouse et Toulon, c’est une opportunité que je devais saisir en signant ici ! »

À l’ASM, la concurrence sera rude. La troisième ligne clermontoise compte déjà des titulaires annoncés comme Killian Tixeront, Marcos Kremer ou encore Pita-Gus Sowakula. Mais le polyvalent numéro 8 entend bien se faire une place.

Explosif et dense, il pourrait rapidement s’imposer comme une option incontournable pour Christophe Urios.

Connu pour son tempérament généreux, Tolofua a séduit dès ses premières séances avec le groupe. « C’est mon tempérament, j’aime extérioriser ce que je ressens, ça vient probablement de ma culture ! » explique-t-il. Capable d’occuper tous les postes de la troisième ligne, il espère néanmoins s’installer en numéro 8, son poste de prédilection.

Une certitude : son arrivée apporte une nouvelle densité au pack auvergnat. Reste à savoir si Christophe Urios lui offrira une première titularisation dès l’ouverture du Top 14… face à son club formateur, le Stade Toulousain.