Sergio Parisse : « La Coupe du monde ? Ce n’est pas quelque chose qui me motive au quotidien »
Sergio Parisse : « La Coupe du monde ? Ce n’est pas quelque chose qui me motive au quotidien »
Le vendredi 3 février 2023 à 10:37 par David Demri
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Le troisième ligne du Rugby Club Toulonnais, Sergio Parisse mettra un terme à sa carrière à l’issue de la saison actuelle, ou bien à l’issue de la Coupe du monde s’il était retenu dans le groupe Italien.
Interrogé via Var-matin, ce-dernier est revenu sur ses rapports avec le sélectionneur de l’Italie. Extrait:
« Je communique et partage beaucoup avec le sélectionneur [Kieran Crowley, Ndlr]. Il est tout le temps en contact avec moi. Pour savoir, par exemple, quel est mon état physique. Même pour ce tournoi, on a eu des échanges. C’était normal que je ne sois pas dans le groupe pour les premiers matches. Il doit récompenser les joueurs qui ont fait de bonnes performances en test-matches. Je comprends tout à fait. »
Il confirme espérer pouvoir encore jouer sous le maillot de l’Italie. Extrait:
« Je suis toujours à disposition de l’équipe nationale. Je ne veux pas de cadeau, pas avoir un match du Tournoi des VI Nations ou une Coupe du monde parce que je m’appelle Sergio Parisse ou pour me faire plaisir. Si je dois avoir une nouvelle sélection, je veux la mériter. En tout cas, si ça arrive, je serai évidemment ravi. »
Il précise cependant que la Coupe du monde ne représente pas forcément un rêve pour lui. Extrait:
« Sincèrement, ce n’est pas quelque chose qui me motive au quotidien. Ce n’est pas un rêve. J’aurai 40 ans en septembre et je me lève tous les jours en prenant du plaisir. Je fais ce que j’aime. Si je dois écrire un livre avec ce que j’aimerais faire, oui, je mettrai encore quelques coupes du monde. Mais la réalité, ce n’est pas ça. Je ne cours pas derrière les records de sélections ou quoi que ce soit. Ce qui m’anime, c’est que tous les matins, je viens au club en prenant du plaisir. Et ça jusqu’à juin de cette année. Tout ce qui arrivera après ça sera en plus, du bonus.
Dans ma tête, ce que j’essaye de faire, c’est me mettre dans les meilleures conditions pour être à disposition de la sélection. Mais je le répète, si je ne fais pas la Coupe du monde, ma vie ne sera pas ratée. Ça n’enlèvera pas mes cinq précédentes. J’y pense mais ce n’est pas ce qui m’anime. Je ne vais pas forcer le destin. Surtout pas. »
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