Sophie Ramos raconte la réaction de Thomas Ramos lorsqu’il a appris les signatures de Jaminet et Capuozzo à Toulouse
Sophie Ramos raconte la réaction de Thomas Ramos lorsqu’il a appris les signatures de Jaminet et Capuozzo à Toulouse
Le mardi 12 septembre 2023 à 12:05 par David Demri
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L’épouse de l’arrière international Français Thomas Ramos, Sophie s’est confiée via le journal L’équipe.
Celle-ci évoque notamment la détermination dont a fait preuve son époux au cours des quatre dernières années pour décrocher une place de titulaire chez les Bleus, pour le Mondial de 2023.
Elle l’affirme : Thomas Ramos a toujours eu un gros caractère quand il s’agissait du rugby. Extrait:
« Thomas s’est construit ce mental de par les expériences qu’il a vécues. Quand je l’ai connu, il avait à peine 20 ans, il avait déjà ce fond de caractère. Mais avec moins d’assurance et plus de doute en lui. Il s’est construit seul. Il a souvent été remis en question. Il n’a jamais cessé de prouver. Mais ce qui est surprenant chez lui, c’est son calme. Peu importe les situations, il se veut rassurant. Systématiquement. L’exemple qui m’a marqué remonte à l’après Tournoi 2022. Il n’avait pas eu beaucoup de temps de jeu avec les Bleus durant le Grand Chelem. »
Elle l’avoue : elle pensait qu’ils allaient quitter Toulouse lorsque Melvyn Jaminet et Ange Capuozzo ont signé au Stade-Toulousain.
Pour sa part, Thomas Ramos n’a vraiment jamais douté comme elle le concède. Extrait:
« À Toulouse, les arrivées de Melvyn Jaminet et Ange Capuozzo venaient d’être annoncées. Personnellement, j’étais en stress total, même si j’essayais de ne pas lui montrer. Je paniquais, tout son entourage paniquait, sauf lui. Je nous voyais déjà partir de Toulouse. Le jour où nous en avons parlé, je le revois assis sur notre canapé. Thomas avait son regard noir. Il m’a dit : « Hors de question ! Ne t’inquiète pas, ça va le faire. »
Il a toujours eu cette détermination. Mais son mental s’est endurci d’année en année. À chaque fois, il a gravi des paliers. C’est un peu comme en 2019 lorsqu’il revient de la Coupe du monde au Japon. De mon côté, j’avais la sensation que notre monde s’effondrait. Thomas a accusé le coup, mais très vite, il a rebasculé. C’est dingue car il m’a embarqué dans son sillage. Il m’a donné aussi cette motivation. C’est ce dont il a besoin. Il est très exigeant envers lui-même mais aussi envers les autres. »
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