Steeve Blanc-Mappaz : « Je n’ai pas les mots. C’était incroyable ! »

Steeve Blanc-Mappaz : « Je n’ai pas les mots. C’était incroyable ! »

Le vendredi 31 mai 2024 à 9:33 par David Demri

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Grenoble a frappé fort en s’imposant sur la pelouse de Provence Rugby, ce jeudi soir en demi-finale de la Pro D2 (22-23).

Interrogé via Midi Olympique, le capitaine Grenoblois Steeve Blanc-Mappaz a exprimé sa très grande joie.

Il indique ne pas avoir les mots pour qualifier cette victoire. Extrait:

Je n’ai pas les mots. C’était incroyable. Il y avait beaucoup de pression. On avait tous envie d’aller à Toulouse, plutôt d’y retourner. C’était une étape difficile et importante d’aller jouer une demi-finale à l’extérieur. Le scénario est difficile en première période, on fait le dos rond. En deuxième période, on a fait un peu mieux. On a tenu bon. C’est une bonne chose. On a eu l’expérience de la phase finale, on ne s’est jamais affolé. La conquête a été bonne, notamment en glanant une pénalité sur mêlée. C’est énorme ce que l’on vit, ce que l’on a fait. C’est une très bonne chose, on a fait preuve de caractère, mais il faut rebasculer dès demain pour aller à Toulouse.

On a déjà vécu ces scénarios. Il ne faut pas s’affoler dans ce genre de rencontre, et faire des choses simples. On s’est précipité une fois, quand on perd une balle à cinq mètres d’en-but à la fin du match. C’est le seul moment que je regrette. Mais oui, ça compte. Vraiment. Si je remonte en arrière, quand on avait joué notre premier barrage à Biarritz, on avait pris le feu. On a grandi. On a vécu des moments importants ces derniers mois. C’est quelque chose d’important. Le focus était de rester calme et de gérer les émotions. À des moments clefs, le collectif a fait des choses simples.

Il évoque le discours effectué à la mi-temps. Extrait:

À la pause, il n’y avait rien de fait. À ce moment-là, on savait que ça serait un bras de fer et qu’il faudrait tenir le plus longtemps possible. Il a fallu rentrer comme il le fallait en deuxième période. On a été très bien. Puis après, ils ont remarqué. Mais, on a mis une bonne pression en deuxième période dans les airs et en touche. On savait que notre adversaire avait des difficultés dans ce dernier secteur.

Il se projette ensuite sur la finale à venir contre Béziers ou Vannes. Extrait:

Béziers nous a mis un peu plus en difficulté. On a gagné deux fois à Vannes. Une finale, on s’adapte (sourire). On regardera le match et on analysera. Il faut rester focalisé sur nous, parce que ça a réussi plutôt pas mal.

A la fin du match, il affirme être totalement KO. Extrait:

Je suis K-O par terre. J’ai pris un coup, et je ne vois rien (rires). Il y avait de l’émotion. On nous disait qu’on n’avait rien à perdre, mais on n’a jamais vraiment rien à perdre quand on est en demi-finale. On voulait retourner à Toulouse. Il y avait cette pression. On ne voulait pas aller en vacances, surtout pas avec l’histoire de cette saison. Quand je vois que c’est gagné, je relâche tout. Il y a beaucoup d’émotion.

Pour conclure, il rend hommage aux supporters Grenoblois qui ont effectué le déplacement. Extrait:

C’était énorme. On savait que ça passerait par le terrain pour les éveiller. On voit autant de monde, un jeudi soir, je les remercie du fond du cœur. Je remercie tout le monde. Il y a eu cette haie d’honneur… Ce n’est pas facile pour eux, mais ils ont été remarquables. On donnera tout pour vivre ça.

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