Steffon Armitage a hâte de disputer le quart de finale de Challenge Européen face aux Harlequins. Pour avoir évolué plusieurs années aux London Irish, il connait bien cette équipe et l’a affronté de nombreuses fois. Il s’exprime ce mercredi pour La Provence:

« C’était toujours un match que j’avais hâte de jouer. Les clubs des London Irish et des Harlequins sont situés à quelques kilomètres l’un de l’autre. Cela a toujours été la guerre ! Comme avec tous les autres clubs de Londres, les Saracens ou encore les Wasps. Nos confrontations ont toujours donné lieu à de sacrées histoires !

Je vais en commencer une autre contre les ‘Quins’ avec Toulon maintenant. On va affronter une formation composée majoritairement de jeunes avides de jeu. Ils n’ont pas leurs pareils pour faire vivre le ballon. On devra surveiller tout le monde, car on ne sait jamais ce qu’ils s’apprêtent à faire. Sur un plan individuel, il s’agira d’être tout particulièrement attentif au 3e ligne aile, Robshaw (capitaine de l’équipe d’Angleterre), au demi de mêlée, Care qui est très rapide autour des rucks, sans oublier, bien sûr, l’ouvreur Evans (incertain pour vendredi), l’un des meilleurs du monde à son poste.

En Angleterre, on a un championnat de très haut niveau. En tout cas, le rendement des Harlequins, cette saison, devrait leur permettre d’être champions. C’est le top. On va avoir affaire à l’une des meilleures formations d’Europe à l’heure actuelle. Ça va être compliqué, mais dans nos rangs, il y a suffisamment de joueurs capables d’arrêter ce type d’équipe, surtout à Mayol, dans notre maison. On va faire tout ce qu’il faut pour que ce stade reste un endroit où les autres craignent de venir.
Personnellement, je considère tous les adversaires de manière égale : face à moi, il y a toujours un gars avec un numéro dans le dos. Ce n’est pas un dieu, c’est juste un homme ; il peut tomber comme tout le monde. »

Propos recueillis par La Provence.