Steffon Armitage : « A Toulon, je me pinçais pour voir si j’étais encore vivant »
Steffon Armitage : « A Toulon, je me pinçais pour voir si j’étais encore vivant »
Le vendredi 17 septembre 2021 à 0:19 par David Demri
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Le troisième ligne Steffon Armitage s’est confié dans l’émission « Poulain Raffute » diffusée sur Rugbyrama.
Ce-dernier se rappelle notamment qu’au moment de signer au Rugby Club Toulonnais en 2011, le président de l’époque, Mourad Boudjellal lui avait dit qu’il allait être le numéro 4 dans la hiérarchie des numéros 7.
Il a donc pris cette aventure avec le RCT comme un énorme challenge étant donné tous les grands noms qui composaient l’équipe. Extrait:
« Au début, quand je suis venu en France et à Toulon, Mourad Boudjellal m’a dit que j’allais être le quatrième dans la hiérarchie des numéros 7. Pour moi, c’était un challenge de déménager d’Angleterre, de prendre ma femme et de venir en France. Je ne savais pas si ça allait fonctionner ou pas. Puis j’ai rencontré des joueurs que je regardais à la télévision ! Je les regardais et je me disais : lui il est magnifique ! Il est trop fort ! Comme Carl Hayman par exemple, Jonny Wilkinson aussi même si j’ai eu la chance de jouer avec lui en équipe d’Angleterre. C’est de voir tous les joueurs passés par ce club qui m’a davantage touché que les titres. »
Il avoue avoir vécu un véritable rêve à Toulon. Extrait:
« Pour moi, c’était comme un rêve. Je me pinçais pour voir si j’étais encore vivant. J’ai joué avec des joueurs qui étaient les meilleurs au monde comme Joe Van Niekerk, George Smith, Chris Masoe, Jonny Wilkinson, Matt Giteau… Ces noms… Je peux en dire plein d’autres ! Et pour moi, c’était un rêve d’enfant de jouer avec ces mecs. »
Il rappelle être parti de loin puisqu’avant de rejoindre les Irish et Toulon, il lavait les crampons des joueurs professionnels des Saracens, entre 2004 et 2006. Extrait:
« Au début, je lavais les crampons aux joueurs professionnels des Saracens. C’était à l’époque où il y avait Raphaël Ibanez et Thomas Castaignède. Je leur lavais les crampons et je ne disais rien ! Quand je suis arrivé à Toulon, c’était pareil. J’étais au milieu de grands noms et quand on m’annonce que j’allais débuter le match, je regarde les noms autour de moi, j’étais comme un gamin ! Ils avaient tous une quarantaine de sélections pour leur pays. Moi, j’étais comme un gamin, un tout petit garçon qui avait peur. Tout le monde avait peur de décevoir tout le monde. Donc je devais donner tout ! »
Pour conclure, il ne manque pas de taquiner son ami Mathieu Bastareaud. Extrait:
« Dans les rucks ? C’est moi le meilleur ! Même Bastareaud le dira que c’est moi ! Il a tout appris de moi (rire) ! Il voulait me copier. Il voulait toujours me copier, c’était comme mon petit frère. »
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6 Commentaires
Putain, tu manques !
Excellent! C’est vrai qu’il a emmagasiné des souvenirs de folie au RCT. En même temps il nous l’a bien rendu. Quel joueur!
Avez vous remarqué? il cite Joe Van Niekerk, George Smith, Chris Masoe, Hayman que des joueurs qui ne sont pas dans le Top 10 du merdol !!!
Ben moi je me pince encore en me demandant si ça a été possible de remporter 3 hcup d affiliées agrémentées d un brennus et de plusieurs finales
On en est tellement loin hélas
Mais au moins je pourrais dire à mes petits enfants que J y Étais….
Grand joueur qui fait désormais les beaux jours du BO. C’était la minute consensuelle. Merci de l’avoir suivie.
les frères Armitage…quelle belle époque..!!!! on est pas près de revivre ça avec notre staff de bras cassés